Autres articles
-
"Le Verre de l’amitié", Grand Prix du Festival international cinéma et migration d'Utrecht
-
Jalil Bennani : Les écrivains maghrébins doivent transcender les frontières et choisir des détours
-
La magnifique voix de l'artiste mauritanienne Fatou Mint résonne à Jnan Sbil
-
Présentation à Rabat de "Un Sang fort". Un projet théâtral des étudiants de l'ISADAC invitant à un brassage culturel africain
-
Les participants du programme "Ektashif" bientôt au Maroc pour un voyage découverte
La scène de la plage de Salé a vécu, dans la soirée du dimanche, aux rythmes des répertoires du raï et de la musique hassanie, lors d'un spectacle marqué par la présence de l'ambassadrice de l’art hassani, Saïda Charaf, et du pionnier de la musique marocaine contemporaine, Jbara, qui ont impressionné le public de cette 18ème édition du Festival Mawazine-Rythmes du monde.
Grimpant sur scène vêtu d'un costume africain et de lunettes de soleil que dissimulaient ses longs cheveux, le célèbre auteur et compositeur Jbara a chauffé les cordes de sa guitarre en offrant aux amateurs de rythmes contemporains, des titres venus tout droit du répertoire marocain et africain, composé essentiellement de chansons marocaines revisitées.
Avec son groupe, composé de cinq jeunes talents reconnaissables à leurs coiffures africaines, le chanteur a interprété un morceau gnaoui intitulé "Mali ya Mali", suivi de "Ana Madert walou", transportant le public slaoui et étranger au son d'une musique gnaouie mélangée au rock.
La fin de la première partie du concert n'a fait que préparer le terrain pour Saïda Charaf, à la voix suave et au timbre hassani, qui est montée sur scène sous les applaudissements du public vêtue d'une "mlehfa" rose, enthousiasmant la scène dans un échange perpétuel avec un public qui répétait en choeur les paroles de ses titres. Face aux sollicitations de l'audience, l'icône marocaine n'a eu de choix que d’interpréter des chansons puisées dans son répertoire personnel, qu'elle a accompagnées de titres à succès des grands noms de la chanson marocaine, reflétant ainsi le paysage musical marocain.
Alors que le rythme s'accélérait et que le plaisir s'accentuait, Saïda Charaf, accompagnée d'une troupe de chorégraphes et usant de son timbre de voix distinctif et de sa gestuelle élégante, a interprété plusieurs titres marocains dont "Katbghini oulala", "Sidi Habibi" ou encore "Dour Biha Ya Chibani", auxquels se sont ajoutées diveres chansons orientales sur fond de dabka libanaise, le tout pour un partage incommensurable avec son public.
Comme promis lors d'une conférence de presse ayant précédé la cérémonie, la chanteuse n'a exclu aucun style musical, sa chanson "Ashab al Baroud" allant jusqu'à enflammer la scène qui s'est de sitôt transformée en une piste de danse, à la grande joie des spectateurs. Et c'est sur fond de chansons de Nass El Ghiwane, dont "Allah ya Moulana" et "Laâyoune Iniya", que l'artiste a clôturé son concert, portant le drapeau marocain dans une atmosphère imprégnée de patriotisme.
Grimpant sur scène vêtu d'un costume africain et de lunettes de soleil que dissimulaient ses longs cheveux, le célèbre auteur et compositeur Jbara a chauffé les cordes de sa guitarre en offrant aux amateurs de rythmes contemporains, des titres venus tout droit du répertoire marocain et africain, composé essentiellement de chansons marocaines revisitées.
Avec son groupe, composé de cinq jeunes talents reconnaissables à leurs coiffures africaines, le chanteur a interprété un morceau gnaoui intitulé "Mali ya Mali", suivi de "Ana Madert walou", transportant le public slaoui et étranger au son d'une musique gnaouie mélangée au rock.
La fin de la première partie du concert n'a fait que préparer le terrain pour Saïda Charaf, à la voix suave et au timbre hassani, qui est montée sur scène sous les applaudissements du public vêtue d'une "mlehfa" rose, enthousiasmant la scène dans un échange perpétuel avec un public qui répétait en choeur les paroles de ses titres. Face aux sollicitations de l'audience, l'icône marocaine n'a eu de choix que d’interpréter des chansons puisées dans son répertoire personnel, qu'elle a accompagnées de titres à succès des grands noms de la chanson marocaine, reflétant ainsi le paysage musical marocain.
Alors que le rythme s'accélérait et que le plaisir s'accentuait, Saïda Charaf, accompagnée d'une troupe de chorégraphes et usant de son timbre de voix distinctif et de sa gestuelle élégante, a interprété plusieurs titres marocains dont "Katbghini oulala", "Sidi Habibi" ou encore "Dour Biha Ya Chibani", auxquels se sont ajoutées diveres chansons orientales sur fond de dabka libanaise, le tout pour un partage incommensurable avec son public.
Comme promis lors d'une conférence de presse ayant précédé la cérémonie, la chanteuse n'a exclu aucun style musical, sa chanson "Ashab al Baroud" allant jusqu'à enflammer la scène qui s'est de sitôt transformée en une piste de danse, à la grande joie des spectateurs. Et c'est sur fond de chansons de Nass El Ghiwane, dont "Allah ya Moulana" et "Laâyoune Iniya", que l'artiste a clôturé son concert, portant le drapeau marocain dans une atmosphère imprégnée de patriotisme.