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L’Onu distingue les missions de maintien de la paix, qui consistent à surveiller un cessez-le-feu existant, et les missions d’imposition de la paix comme celle que prépare l’Union africaine et qui autorisent l’usage de la force létale dans des situations de combat.
La dernière mission d’imposition de la paix approuvée par le Conseil de sécurité concernait la Somalie au début des années 1990, lors de laquelle 18 soldats américains ont été tués, ce qui a conduit les Etats-Unis à retirer leurs troupes de combat de toutes les opérations de paix sous commandement onusien. Le vocabulaire prudent employé par Ban Ki-moon dans sa recommandation illustre à quel point l’Onu reste méfiante envers ce type de mission.
Le secrétaire général de l’Onu a déclaré que le Conseil de sécurité devait s’assurer, avant le lancement de toute offensive, que des objectifs politiques, opérationnels, de formation ou de droits de l’Homme ont été réalisés. Ban juge que le Conseil pourrait «autoriser les pays membres de l’Union africaine à établir l’Afisma pour une période initiale d’un an, comprenant 3.300 personnels pour prendre toutes les mesures nécessaires pour aider les autorités maliennes». L’Afisma est l’acronyme proposé par l’Onu pour la force mandatée par l’Union africaine au Mali. «Des questions fondamentales restent sans réponse concernant la manière dont la force sera dirigée, soutenue, entraînée, équipée et financée», a cependant ajouté le secrétaire général. Un diplomate du Conseil de sécurité s’est déclaré furieux que Ban s’oppose à une requête de l’UA demandant le financement par l’Onu de l’opération, qui coûterait de 300 à 500 millions de dollars selon des diplomates.







