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Les investigations entreprises par les services sécuritaires ont débouché sur la découverte de la disparition de 100 kg de cuivre ainsi que des morceaux dudit canon datant du 16è siècle.
Des sources concordantes ont confirmé à “Libé” que le pillage s'est produit par étapes, et que le voleur avait pris le temps qu'il fallait pour perpétrer son forfait qui vient alimenter le lot et de dégradations du patrimoine historique de Safi.
Les services sécuritaires pointent du doigt des voleurs spécialisés en cuivre, mais cet incident ne fait que relancer le débat autour de la situation dramatique de l'héritage bâti de la ville. On se souvient de l'effondrement d'une grande partie du palais de la mer (Ksar Lebhar) victime d'érosion maritime, et de la passivité et de l'irresponsabilité des décideurs locaux qui n'ont rien fait pour sauver cette vieille bâtisse témoignant d'un héritage culturel, architectural et humain.
L'élément humain y est toujours pour quelque chose dans cette dégradation, car, outre les actes de pillage, plusieurs constructions anarchiques ont investi les sites historiques, le palais de la mer notamment au vu et au su des autorités locales.