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Très attendu au Festival de Carthage (13 juillet/25 août), le concert de la vedette marocaine a tenu toutes ses promesses en termes d’audience et de qualité artistique, avec une prestation monstre de la part de Lamjarred et des chorégraphies à couper le souffle. Deux heures d’osmose durant lesquelles des fans au bord de l’hystérie ont fait un triomphe à leur idole, qui se distingue par sa capacité de communier avec son public et de créer des liens presque intimes avec lui.
L’assistance conquise admirait un Saad Lamjarred au sommet de son art: une mise en scène impeccable, une plus grande maîtrise des expressions vocale et corporelle dans le live et, surtout, des pas de danse donnant la chair de poule à des fans déchaînés et se laissant, volontiers, entraîner dans le délire général.
Entre son passage de l’année dernière et sa nouvelle production sur la même scène de Carthage, Saad Lamjarred, qui s’est drapé avec fierté des couleurs nationales, semble avoir gagné plusieurs galons et franchi un pallier significatif dans sa jeune carrière, qu’il ne voit pas s’arrêter de sitôt. Et ce n’est pas Saad Lamjarred qui dira le contraire en répondant à une question de la MAP au cours d’une conférence de presse, la veille de son spectacle. "Je ne suis pas un artiste éphémère, mais un créateur qui veut entrer dans la postérité".