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Le parquet, qui avait requis son placement en détention provisoire, avait fait appel en septembre de la décision du juge des libertés et de la détention. Costume bleu marine et chemise blanche, Saad Lamajarred, assisté d’une interprète en langue arabe, a quitté mardi la salle de la chambre d’instruction, par le box des détenus à l’issue d’une audience à huis clos.
Quelques proches l’attendaient devant la porte. “C’est une décision très décevante. M. Lamjarred conteste les faits et l’intégralité des accusations portées à son encontre. Il a démontré par le passé qu’il honore toujours les rendez-vous judiciaires”, a réagi son avocat Me Jean-Marc Fedida. “Nous allons reprendre notre bâton de berger, a ajouté Me Fedida, pour que dans un premier temps il retrouve la liberté puis pour démontrer qu’il est innocent”. La star marocaine, dont les clips ont été visionnés des millions de fois sur Internet, est visée par plusieurs enquêtes pour des faits similaires. Il a déjà été inculpé en octobre 2016 à Paris de “viol aggravé” et de “violences volontaires aggravées” et écroué.
A la veille d’un concert qu’il devait donner, une femme de 20 ans avait porté plainte, affirmant avoir été agressée par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier. Saad Lamjarred avait été remis en liberté en avril 2017, sous bracelet électronique, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Paris. Toujours en avril 2017, il est inculpé de “viol” dans une enquête ouverte après la plainte d’une jeune Franco-Marocaine affirmant avoir été agressée et frappée par le chanteur à Casablanca en 2015.