

-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Pour concrétiser cette approche, le réalisateur s’est associé à deux professeurs de sociologie de la faculté Aïn Chok, Université Hassan II de Casablanca. Avec ces derniers, il a mené une enquête sociologique sur la base d’un questionnaire adressé aux femmes. «Nous nous sommes basés sur un travail de terrain, nous avons effectué une enquête sociologique qui ont préparé un questionnaire que nous avons appliqué sur 120 femmes», avance-t-il. A partir des résultats et de la synthèse des réponses à ce questionnaire que le scénario est en train de s’établir prenant en considération les problèmes considérés comme prioritaires pour la femme au Maroc. Dans ce sens, on se demande si Saâd Chraïbi est un féministe. « Oui et non. répond le cinéaste. Oui avant et non maintenant. Je suis quelqu’un qui défend la justice et l’équité. Voilà, que ce soit une injustice vis-à-vis des femmes ou vis-à-vis des hommes. Il est vrai que j’ai travaillé sur les thèmes de femmes et j’en ai fait pas mal de films. Mais, c’était parce qu’avant, je partais du principe que toutes les femmes marocaines étaient des femmes opprimées. Et au fur et à mesure que j’avance dans le temps, je me suis rendu compte qu’il y a encore des femmes opprimées mais qu’il y a aussi des femmes tyranniques. Et maintenant, avant de parler d’un sujet sur la condition de la femme, je fais la nuance entre ces deux types de femmes», conclut-il.