

-
SAR la Princesse Lalla Hasnaa offre à Bakou une cérémonie de thé en l’honneur de personnalités féminines azerbaïdjanaises du monde de la culture et des arts
-
Tenue à Dakhla de la 2ème édition du Colloque sur la pédagogie de la culture hassanie
-
Colloque africain sur les mutations intellectuelles et le développement à Laâyoune
-
L’hommage de la SNRT à des pionniers des ondes : Pour relier le passé éternel au présent revivifié
Pour concrétiser cette approche, le réalisateur s’est associé à deux professeurs de sociologie de la faculté Aïn Chok, Université Hassan II de Casablanca. Avec ces derniers, il a mené une enquête sociologique sur la base d’un questionnaire adressé aux femmes. «Nous nous sommes basés sur un travail de terrain, nous avons effectué une enquête sociologique qui ont préparé un questionnaire que nous avons appliqué sur 120 femmes», avance-t-il. A partir des résultats et de la synthèse des réponses à ce questionnaire que le scénario est en train de s’établir prenant en considération les problèmes considérés comme prioritaires pour la femme au Maroc. Dans ce sens, on se demande si Saâd Chraïbi est un féministe. « Oui et non. répond le cinéaste. Oui avant et non maintenant. Je suis quelqu’un qui défend la justice et l’équité. Voilà, que ce soit une injustice vis-à-vis des femmes ou vis-à-vis des hommes. Il est vrai que j’ai travaillé sur les thèmes de femmes et j’en ai fait pas mal de films. Mais, c’était parce qu’avant, je partais du principe que toutes les femmes marocaines étaient des femmes opprimées. Et au fur et à mesure que j’avance dans le temps, je me suis rendu compte qu’il y a encore des femmes opprimées mais qu’il y a aussi des femmes tyranniques. Et maintenant, avant de parler d’un sujet sur la condition de la femme, je fais la nuance entre ces deux types de femmes», conclut-il.