-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Selon De Niro, Ruth Madoff et ses enfants avaient probablement des soupçons, tout comme certains clients, face aux rendements faramineux offerts par Bernie Madoff, mais n'ont pas cherché plus loin tant que l'argent coulait à flots.
Pendant près de 20 ans, Bernard Madoff, 78 ans, a été l'une des célébrités de Wall Street. Il est à l'origine d'une gigantesque fraude dite pyramidale estimée entre 23 et 65 milliards de dollars selon que l'on compte les intérêts ou non. Il n'avait jamais placé un seul centime des sommes confiées par ses clients, piochant dans les fonds de nouveaux investisseurs pour rétribuer ou rembourser les plus anciens. Le château de cartes s'est écroulé en décembre 2008 lorsqu'un nombre croissant d'investisseurs, affolés par la crise financière, avaient demandé à récupérer leur dû. L'escroc purge à présent une peine de prison de 150 ans.
Madoff, né dans une famille modeste du Queens à New York, "a dû avoir un certain mépris" pour les gens qu'il arnaquait, estime M. De Niro: "Il voulait faire partie de ce monde mais n'en était pas".
Le téléfilm, qui sera diffusé en mai, s'inspire du livre de la journaliste Diana Henriques, "The Wizard of lies: Bernie Madoff and the death of trust". Celle-ci affirme que "chacun de nous fait confiance à des gens dans la vie et seul quelqu'un en qui on a confiance peut vraiment nous trahir". Selon elle, la performance de Robert de Niro montre "à quel point il est plausible pour des arnaqueurs comme" Madoff, dotés d'un "magnétisme incroyable", "de gagner votre confiance". Pour elle, Madoff répond bien à l'étiquette de psychopathe car il "a conduit sa vie avec un total manque d'empathie pour la désolation" qu'il causait. Elle rappelle que "la majeure partie de ses victimes n'avaient pas de « gros comptes en banque» et ont été dévastées", perdant souvent les économies de toute une vie.