Un athlète ça va, deux athlètes, bonjour les dégâts, trois athlètes, c’est l’overdose assurée. Une Marocaine, deux Marocains, trois Marocains …Faites vos jeux. Rien ne va plus.
Le problème, c’est que, justement, rien ne va plus. Merci Londres de nous le rappeler. On a choisi ce moment où les regards du monde entier sont braqués sur les J.O pour nous distinguer de trop triste manière.
Trois cas de dopage. Au moins. Quel autre pays pourrait rivaliser avec nous pour mériter les …déshonneurs du podium de la honte ?
Et alors ? dirions-nous, histoire de nous faire bonne conscience. Ça aussi, il faut savoir le mériter. Sûr que sous d’autres cieux, on aurait crié au scandale. On aurait assumé. On aurait démissionné. Pas au Maroc. Sûr que de ce côté-ci, on va laisser passer ces Jeux pour oublier et faire oublier.
Et ce sont les mêmes qui nous avaient promis lauriers et gloires, pompant sans relâche et sans vergogne l’argent du contribuable, qui vont impunément reprendre du service, pour nous permettre les mêmes lauriers et gloires avant de nous servir les mêmes revers et ratages avec, à la clé, cet inévitable lot de dopage qui, pour ce qui est de notre sport, ne date sûrement pas de ces J.O 2012.
Faut-il s’en offusquer dans un pays où la triche se trouve être le premier sport national? Allez voir du côté du grossiste ou du petit détaillant qui se jouent impunément des prix à la tête et aux dépens du client. De celui de l’agent contrôleur à qui il arrive de verbaliser un contrevenant réel ou supposé mais qui fait preuve d’une indulgence sans pareille envers ceux qui ont su lui serrer la main ou, plutôt, lui graisser la patte. De celui du magistrat qui n’a retenu des légendaires fables pour l’appliquer à la lettre, et bien à sa manière, que la morale disant que selon que vous êtes puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. De celui du médecin qui fait la nique au serment d’Hippocrate ou l’enseignant qui fait peu de cas de l’enseigné… La triche un sport national. Une culture. Comment ne pas s’en laisser convaincre, quand des parents par centaines, voire plus, se saignent pour permettre à leurs rejetons candidats au bac ou à d’autres examens de se procurer les derniers gadgets permettant une triche hautement technologique?
Les examens, les entretiens, les concours, l’embauche, le favoritisme, le copinage, les pots-de-vin … Le tout en vrac.
Les exemples ne manquent pas. Il reste tout de même des honnêtes gens au pays. Tout n’est pas perdu alors.
Mais l’on ne saurait conclure sans penser à ceux de la politique censés donner le bon exemple. Les électeurs en savent quelque chose. Quand on s’est engagé pour un SMIG alléchant, pour un taux de croissance fabuleux, pour le gel des prix et l’augmentation des salaires…tout en sachant que c’était là des promesses aussi creuses que pompeuses, c’est plus que de la triche. Que Dieu nous en préserve !
Il ne peut faire partie des nôtres celui qui nous a dupés (hadith).
Le problème, c’est que, justement, rien ne va plus. Merci Londres de nous le rappeler. On a choisi ce moment où les regards du monde entier sont braqués sur les J.O pour nous distinguer de trop triste manière.
Trois cas de dopage. Au moins. Quel autre pays pourrait rivaliser avec nous pour mériter les …déshonneurs du podium de la honte ?
Et alors ? dirions-nous, histoire de nous faire bonne conscience. Ça aussi, il faut savoir le mériter. Sûr que sous d’autres cieux, on aurait crié au scandale. On aurait assumé. On aurait démissionné. Pas au Maroc. Sûr que de ce côté-ci, on va laisser passer ces Jeux pour oublier et faire oublier.
Et ce sont les mêmes qui nous avaient promis lauriers et gloires, pompant sans relâche et sans vergogne l’argent du contribuable, qui vont impunément reprendre du service, pour nous permettre les mêmes lauriers et gloires avant de nous servir les mêmes revers et ratages avec, à la clé, cet inévitable lot de dopage qui, pour ce qui est de notre sport, ne date sûrement pas de ces J.O 2012.
Faut-il s’en offusquer dans un pays où la triche se trouve être le premier sport national? Allez voir du côté du grossiste ou du petit détaillant qui se jouent impunément des prix à la tête et aux dépens du client. De celui de l’agent contrôleur à qui il arrive de verbaliser un contrevenant réel ou supposé mais qui fait preuve d’une indulgence sans pareille envers ceux qui ont su lui serrer la main ou, plutôt, lui graisser la patte. De celui du magistrat qui n’a retenu des légendaires fables pour l’appliquer à la lettre, et bien à sa manière, que la morale disant que selon que vous êtes puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. De celui du médecin qui fait la nique au serment d’Hippocrate ou l’enseignant qui fait peu de cas de l’enseigné… La triche un sport national. Une culture. Comment ne pas s’en laisser convaincre, quand des parents par centaines, voire plus, se saignent pour permettre à leurs rejetons candidats au bac ou à d’autres examens de se procurer les derniers gadgets permettant une triche hautement technologique?
Les examens, les entretiens, les concours, l’embauche, le favoritisme, le copinage, les pots-de-vin … Le tout en vrac.
Les exemples ne manquent pas. Il reste tout de même des honnêtes gens au pays. Tout n’est pas perdu alors.
Mais l’on ne saurait conclure sans penser à ceux de la politique censés donner le bon exemple. Les électeurs en savent quelque chose. Quand on s’est engagé pour un SMIG alléchant, pour un taux de croissance fabuleux, pour le gel des prix et l’augmentation des salaires…tout en sachant que c’était là des promesses aussi creuses que pompeuses, c’est plus que de la triche. Que Dieu nous en préserve !
Il ne peut faire partie des nôtres celui qui nous a dupés (hadith).
