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Ce succès, qui incarne la vision et l’approche prônées par la diplomatie marocaine, est le fruit de l’action soutenue et inlassable du Royaume et de son «engagement sans faille» en faveur du multilatéralisme, a ajouté le diplomate argentin dans une interview accordée à la MAP.
M. Lagorio, qui était également ambassadeur de son pays en Russie, a tenu à souligner le professionnalisme et la perspicacité de la diplomatie marocaine, qu’il décrit comme «extrêmement compétente».
Pour lui, le traitement du dossier du Sahara à l’ONU illustre à quel point l’appareil diplomatique du Royaume a su s’imposer comme un acteur fiable et méthodique dans un contexte international marqué par les tensions et la polarisation.
Soulignant le caractère exceptionnel de la résolution 2797 adoptée par 11 voix pour, trois abstentions et aucune opposition ou veto, M. Lagorio a affirmé qu’«il s’agit d’une avancée diplomatique majeure », notant que le Conseil de sécurité ne parvient que rarement à un tel niveau de consensus sur des dossiers aussi sensibles.
Pour le diplomate argentin, cette réussite s’explique par une action diplomatique marocaine patiente, profonde et constante. La diplomatie du Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, a œuvré sans relâche jusqu’à l’adoption de cette résolution, a poursuivi M. Lagorio, qui est un expert du système multilatéral qu’il connait depuis sa première nomination aux nations unies en 1982.
«Cette résolution est une réussite non seulement pour le Royaume du Maroc, mais aussi pour le multilatéralisme», a-t-il estimé, relevant qu’elle doit être davantage saluée comme un exemple de diplomatie efficace et constructive dans un monde marqué par les tensions géopolitiques.
La diplomatie marocaine a continué à travailler et n’a jamais renoncé au multilatéralisme, en vue d’aboutir à une solution juste, durable et acceptable au dossier du Sahara, a fait remarquer M. Lagorio, notant que le Maroc a démontré que seul le multilatéralisme permet d’obtenir des avancées significatives dans les dossiers complexes, dans un monde où l’unilatéralisme est devenu la norme.
L’ancien ambassadeur argentin a, par ailleurs, noté qu’au-delà du dossier du Sahara, la diplomatie marocaine s’illustre par une présence active et efficiente dans les grands débats internationaux : droits de l’Homme, questions sociales et économiques, lutte contre le terrorisme, ou encore gouvernance numérique.
Il a rappelé que le système multilatéral, souvent critiqué pour sa lenteur, fonctionne avant tout comme un «processus» nécessitant temps, cohérence et persévérance. Or, a-t-il fait remarquer, le Maroc n’a jamais renoncé à cette voie.
Dans ce sens, il a cité notamment l’initiative maroco-américaine sur l’intelligence artificielle au sein du Groupe d’amis de l’IA, qu’il considère comme un exemple révélateur d’un pays « qui agit, propose et construit».
Enfin, M. Lagorio a souligné que le succès obtenu par le Maroc au Conseil de sécurité ne doit pas être vu isolément : Tous les autres dossiers sur lesquels le Royaume travaille «convergent pour renforcer le prestige de sa diplomatie».
Un prestige auquel des pays comme l’Argentine devraient prêter une attention accrue, tant le Maroc est aujourd’hui un acteur diplomatique agissant, influent et incontournable dans les enceintes multilatérales, a-t-il conclu.










