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Le ministre a ajouté que les principaux soutiens à la Coalition nationale syrienne seraient également présents à cette réunion. Les dirigeants de l'opposition syrienne avaient tenté pour la seconde fois, samedi à Istanbul, de former un gouvernement de transition, alors que le pays s'enfonce toujours davantage dans la guerre civile.
Un accord de la Coalition nationale syrienne (CNS), regroupement de l'opposition dominé par les Frères musulmans et leurs alliés, pourrait permettre de répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur les risques de désintégration de la Syrie en cas de chute du président Bachar al-Assad.
Fondée le 11 novembre à Doha, la CNS est reconnue comme unique représentante légitime du peuple syrien par la France, la Grande-Bretagne, la Turquie et les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CGC). Mais les luttes de pouvoirs qui ont rapidement émergé en son sein ont fait échouer la formation d'un gouvernement de transition.
Le conflit en Syrie a d'ores et déjà fait plus de 60.000 morts, selon les Nations unies et la situation ne cesse de s'aggraver sur le terrain.
Mardi, les forces armées de Bachar Al-Assad ont massacré plus d'une centaine d'hommes, de femmes et d'enfants sunnites après avoir envahi un quartier de Homs détenu par les rebelles, selon des activistes de l'opposition.
Alors que les chances d'aboutir à un accord prévoyant le départ de Bachar Al-Assad s'amenuisent, la nomination d'un Premier ministre de l'opposition devrait être accueillie positivement par les rebelles, qui marquent des points sur le terrain.
La nomination d'un gouvernement de transition faisait déjà partie de l'accord initial qui a donné lieu à la formation de la CNS l'an dernier.
Mais certains membres de l'opposition considèrent cette option avec beaucoup de méfiance. Ils redoutent que les puissances occidentales n'influencent la formation d'un gouvernement pour qu'il négocie ensuite avec Bachar Al-Assad, selon plusieurs sources au sein de l'opposition.
Les Frères musulmans, seule force politique organisée au sein de l'opposition, est ainsi majoritairement opposée à la formation d'un gouvernement, selon ces mêmes sources.
Tentant de les rassurer, Kamal Al Labouani a déclaré qu'un gouvernement de transition ne négocierait pas d'accord sans poser comme pré-condition le départ de Bachar Al-Assad. "Si nous formons un gouvernement nous devons nous assurer d'abord qu'il sera reconnu internationalement, qu'il aura suffisamment de financements et qu'il sera capable d'intervenir dans les zones libérées de Syrie", a-t-il ajouté.