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Avec une voix qui rappelle bien celle de la célébrissime Aziza Jalal, Amal Abdelkader aurait pu faire une grande carrière en Orient mais là aussi, elle ne semble pas avoir un penchant pour l’émigration artistique. Mais les temps ont changé depuis et même cette émigration artistique ne se pose plus dans les mêmes termes qu'avant du fait que la configuration même de la chanson a complètement changé. Ce n'est plus une chanson arabe qu'on écoute de nos jours, mais un mélange qui n'a aucun sens, un mixage de sons et de mélodies insipide et sans âme et qui se veut tantôt de la fusion, tantôt de la recherche alors qu'il n’en est rien. Il est donc tout à fait normal qu’Amal Abdelkader et les chanteuses de la même école ne se laissent pas entraîner dans ce bourbier qui réduit, par ailleurs, la durée de la carrière des artistes.
Les fans de ces chanteuses patientent avant de les (re) découvrir lors des soirées ou des festivals car le circuit actuel a totalement occulté la chanson classique et partant, tous ceux et celles qui font toujours ce choix.
Heureusement que le public aura la chance de retrouver Amal Abdelkader à Mawazine cette année, une soirée qui devra être suivie eu égard à l'admiration qu’il voue à cette grande chanteuse.