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Pour Driss Lachgar, élu de la liste du Souissi, à Rabat, le choix de Fathallah Oualalou procède du renforcement du front contre la dépravation que nous avons constitué. Conformément à la méthodologie démocratique, le premier parti, c'est-à-dire le PJD, avait son candidat. Aujourd’hui, il y a eu un changement et il s’agit de l’inscrire dans le cadre d’une bataille que le Front entend remporter. Notre parti, l’USFP, n’était pas demandeur. Mais c’est en toute responsabilité et en toute maturité aussi que les autres membres de notre coalition ont marqué leur adhésion à Oualalou pour renforcer la bataille contre la dépravation », explique D. Lachgar.
A la veille de l’ouverture de la campagne électorale pour les élections du 12 juin, le candidat F. Oualaou avait livré sa vision de l’avenir de Rabat, cette ville au statut particulier. Dans un long entretien accordé à Libération, cet Ittihadi a dessiné les contours de sa ville, une capitale du 21ème siècle qui n’oublie à la marge aucun de ses habitants. « Il s’agit de faire en sorte que Rabat réponde aux défis, aux enjeux du 21ème siècle, une capitale du 21ème siècle, fière de son passé. En même temps Rabat est appelée à se diversifier, à ne plus rester prisonnière de l’Administration. Mais il est important que les revenus et les activités soient diversifiés. Rabat doit le faire dans un cadre régional avec Salé, Témara, Skhirat, bref, avec toute la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaers. C’est la capitale du Royaume. L’élite vit à Rabat et la ville est appelée à devenir de plus en plus le premier centre de rayonnement culturel du Maroc ».
C’est ce mardi matin, au siège de la Wilaya de Rabat qu’a lieu l’élection du prochain maire de la capitale. En principe, deux candidats sont en lice, Omar Bahraoui, le maire MP sortant et l’Usfpéiste Fathallah Oualalou, pour une élection qui aura fait durer le suspense jusqu’au bout.