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Ce livre traduit de l’arabe par Amal Chekrouni et Mohamed Hatimi relate le parcours d’Abderrahman El Youssoufi depuis son enfance, ses souvenirs, ses convictions, ses initiatives, voire ses déceptions.
Dans la préface de cet ouvrage de 528 pages, M’barek Bouderka relate les multiples tentatives qu’il a faites pour convaincre Abderrahman El Youssoufi d’écrire ses mémoires surtout qu’il « ne manque ni de style, ni d’inspiration pour écrire ses propres mémoires. D’ailleurs, il a toujours tenu à rédiger lui-même ses textes en prenant toutes les précautions dans le choix des mots et des formules (…) Je n’étais pas le seul à formuler ce souhait (qu’El Youssoufi rédige ses mémoires), que d’amis et de camarades avaient exprimé le même vœu et quelques-uns étaient même allés jusqu’à lui reprocher de manquer à un devoir » (p. 9). Et d’ajouter : « A vrai dire, je n’ai jamais perdu espoir en la sagesse de Si Abderrahman. Je savais que son sens de la bonne gouvernance politique a pour fond un autre sens non moins enraciné, celui de la responsabilité face à l’histoire ».
C’est en 2017 que M’barek Bouderka a pu convaincre Abderrahman El Youssoufi. « J’ai senti à ce moment précis que l’intellectuel qui sommeille en lui a enfin saisi l’importance de l’écriture biographique, compte tenu de l’éclairage qu’elle apporte aux productions écrites à des fins politiques à des moments précis. Déterminé à aller de l’avant, je lui ai proposé de me fournir des détails sur sa vie et son parcours, juste ce qu’il faut pour éclairer le lecteur », a mis en avant Bouderka.