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Retour sur le FIFM : Les cinécoles pour une relève prometteuse


Mohammed Hafidi
Lundi 10 Janvier 2011

Retour sur le FIFM : Les cinécoles pour une relève prometteuse
Ecoles de cinéma, encadrants, étudiants, critiques, cinéphiles, on doit tous se féliciter de la volonté du président de la Fondation de FIFM, SAR le Prince Moulay Rachid. Il y a lieu de se féliciter aussi de son amour pour le cinéma et sa détermination à aider les jeunes cinéastes, lauréats ou étudiants des écoles de cinéma du Maroc et à offrir l’opportunité au gagnant de faire son deuxième film dans de bonnes conditions. Cette rubrique, Cinécole, a également permis de voir et de découvrir les films de jeunes talents.  Il faut le dire, les films étaient de vrais bijoux qui méritent d’être encouragés. Il y a certes des lacunes techniques dans les premiers films, mais c’est une raison de plus pour un projet de fin d’études. Il y a aussi le problème de choix des sujets dont chaque école a ses méthodes et sa politique. Cela pousse à faire un survol des sujets traités dans ces films. On constate qu’il y a vraiment une grande diversité mais avec un fil conducteur.  La thématique comprend ainsi des sujets portant sur la  famille, la sexualité, la politique, l’éducation, l’invasion de la télévision et des médias, l’identité, les arts, les traditions et l’émigration. L’on remarque aussi que plusieurs films relevant de l’ESAV de Marrakech abordent la thématique de la sexualité et leurs dialogues s’avèrent parfois vulgaires. Les jeunes cinéastes doivent, dans ce cas, se rendre à l’évidence que lorsqu’on montre des scènes érotiques ou que l’on utilise des dialogues vulgaires, cela ne signifie pas forcément liberté. Certes, certains aspects relèvent de la réalité, mais  cela doit servir la trame, le scénario et une vision d’ensemble. Le cinéma marocain souffre, en effet, de certains stéréotypes et de clichés qui font plaisir à l’étranger, potentiel bailleurs de fonds. Dans les films marocains, il est surtout impérieux de raconter des histoires puisées dans le quotidien. S’il y a un film à attirer l’attention, c’est bien celui de Mahassin Hachadi. Son court métrage respecte la formule et finit par une surprise. La réalisatrice a su tenir le spectateur en haleine et le guider vers une fin qui n’était pas vraiment attendue. Mais la force de ce court-métrage est dans le rythme et les ellipses. Cependant, ce que la réalisatrice a gagné en écriture et montage l’a perdu au niveau du cadrage et de l’esthétique de l’image : lumière plate, décor pauvre, costume et maquillage. N’empêche que la cinéaste maîtrise les techniques d’écriture et de montage.
Enfin, il est possible pour les amateurs, anciens lauréats des écoles de formation, ou passionnés du cinéma, de participer à cette compétition et avoir l’opportinité de réaliser leur  rêve. 


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