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Il n’y a pas une seule ville du pays qui ne soit sous la coupe réglée des commerçants, des cafetiers et des ferrachas qui disposent à leur guise des trottoirs, esplanades et chaussées obligeant les piétons et les véhicules à prendre des risques inconsidérés.
Gare à celui ou celle qui oserait faire une remarque à ces envahisseurs! Les passants risquent de subir leur colère s’ils ne sont pas agressés.
On peut imaginer alors l’anarchie qui découle de ces scènes qui peuvent dégénérer en drames !
Que font pendant ce temps les édiles et les élus de nos cités ? Ils sont aux abonnés absents. Quand il arrive qu’ils soient alertés, ils déclarent leur incapacité à pouvoir agir comme au temps jadis. Est-ce à dire que l’on a décidé d’abandonner nos villes à la mafia du commerce informel?
Depuis quelque temps, des corporations de métiers ont constitué des lobbies pour ne pas dire des mafias pour imposer leurs propres lois aux autorités passant outre les exigences auxquelles, elles devraient normalement être soumises.
C’est le cas des taximen, des conducteurs de bus, des autocars, des camionneurs qui menacent chaque fois de faire grève et de bloquer la route, asphyxiant par la même le pays.
Cet état de désordre dans le pays et ces débrayages loin d’être souvent justifiés, en plus de créer de la gêne pour les citoyens, entament la crédibilité du Maroc vis-à-vis des investisseurs étrangers. Nous avons un exemple flagrant, c’est celui du port de Tanger-Med qui devait constituer un fleuron de l’économie du pays et dont les activités se trouvent actuellement presqu’au ralenti à cause justement de grèves illégales. Il est temps que l’Etat, tout en évitant de tomber lui aussi dans les excès, retrouve le respect qui lui est dû.
Pour ce faire, on souhaiterait voir par exemple nos responsables territoriaux, notamment les walis et les gouverneurs plus souvent descendre dans la rue et faire des visites au lieu de rester dans le confort de leurs bureaux, et ce, pour mieux comprendre les problèmes des citoyens. Les rapports qui leur parviennent de leurs collaborateurs ne peuvent pas refléter la réalité de la situation.