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La situation actuelle semble être en porte-à-faux avec les termes de la Constitution de 2011 qui reconnaît l’amazigh en tant que langue officielle du pays, arguent les activistes, mais aussi avec une reconnaissance internationale, via l’initiative de l’Unesco, classant le Nouvel An amazigh dans la catégorie de patrimoine universel immatériel.
Sur les réseaux sociaux, les activistes, mais aussi de nombreux citoyens ont inséré un message clair, appelant à la reconnaissance officielle du Nouvel An, en tant que fête nationale. «Nous ne comprenons pas bien comment tournent les choses à ce sujet, car, l’on célèbre au Royaume plusieurs fêtes qui n’ont pas une forte présence et ne sont pas enracinées dans l’imaginaire encore moins dans la culture des gens, ce qui met aujourd’hui le gouvernement devant ses responsabilités dans ce sens», déclare Ahmed Dahmani, président de l’Association Alternatives Citoyennes (ALCI).
Pour le président d’Azetta, Abdellah Badou, les célébrations prévues pour cette année auront lieu sous le thème révélateur de la reconnaissance de cette journée, et nous n’admettrons plus aucune tergiversation à ce sujet, car il ne s’agit que de traduire dans le fond l’esprit de la Constitution et de la consécration internationale de cette journée ancestrale.
Plusieurs associations marocaines et de Marocains à l’étranger, ont annoncé l’organisation, cette année, du Nouvel An amazigh, qui coïncide avec le 13 janvier 2017.
Cette journée est inscrite dans le calendrier amazigh en usage en Afrique du Nord. On l’utilise pour régler les travaux agricoles saisonniers. Il présente des similitudes avec le calendrier julien de par le décalage hérité de la réforme du calendrier grégorien.