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Fidèle à sa nature timide et réservée, le président du Conseil s’est contenté de dire que le Conseil fonctionne à merveille notamment après la signature de la Charte d’honneur entre la présidence du Conseil et les élus de la ville, et que les relations entre les composantes dudit Conseil sont au beau fixe. Des propos qu’on a déjà entendus.
Dans ce cadre, le maire de la capitale économique a jugé opportun de préciser que le report de la session d’avril est dû au défaut de quorum et pas à des désaccords politiques entre la majorité et l’opposition.
Pour lui, ce renvoi offrira l’occasion aux commissions, notamment celles de l’urbanisme et des finances, d’approfondir le débat sur certains points de désaccord. Pas le temps de dire plus. Sajid quitte la salle en laissant les journalistes sur leur faim.
Pour avoir une idée, il a fallu retourner à la grande salle de la wilaya pour rechercher les quelques élus qui ont pris la peine d’assister, sous un soleil de plomb, aux travaux de cette session, plusieurs fois reportée.
Selon eux, l’ajournement de la session a été prévu et décidé auparavant. «Non pas faute de quorum mais plutôt faute d’entente sur certains points de l’ordre du jour, censés être discutés ce jeudi», nous a confié un élu.
D’après lui, les élus de la capitale économique pointent du doigt trois points, à savoir l'accord de partenariat relatif au projet Marina, conclu entre le Conseil de la ville et la Caisse de dépôt et de gestion, les décisions d'alignement de l'extension du boulevard Hachmi Filali (arrondissement d’Ain Chock) et de plusieurs autres routes et un accord relatif à la régularisation de la situation du personnel des parcs d’attraction de Casablanca.
«On a même demandé le retrait de ces questions, notamment les deux premières, du fait qu’elles n’ont pas été assez examinées par les commissions concernées», nous a confié notre source avant d’ajouter que les édiles ont même revendiqué l’ouverture d’une enquête concernant les décisions d'alignement de l'extension de certaines routes de la ville, l’usurpation d’un lot de terrain de la part d’une société immobilière avec la complicité de certains élus. Concernant le projet de la marina, la position des édiles est justifiée par le non-respect de certaines dispositions du cahier des charges par la société bénéficiaire.
Mais les édiles casablancais n’ont pas que ces trois dossiers sur le cœur. L’examen et l'approbation des comptes administratifs des exercices 2010 et 2011 ainsi que la programmation de l'excédent de l'exercice 2010 figurent également parmi les points de désaccord. Les élus demandent plus de temps pour examiner en détail les dysfonctionnements financiers constatés par la commission des finances. «Vous imaginez qu’une ville riche et grande comme Casablanca a généré un excédent de 2,5 milliards de centimes en 2011 alors qu’en 2010, on a été à 7,5 milliards de centimes. Où est passé l’argent des Casablancais?», s’est interrogé un élu. Une question qui semble rester à jamais sans réponse.