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En effet, les spécialistes affirment, de plus en plus, qu’il est temps de changer les cursus et les méthodes d’enseignement au sein des instituts spécialisés, afin de permettre aux étudiants d’acquérir un maximum de savoir et de savoir-faire, l’acteur et l’actrice de demain tout comme le scénographe, le réalisateur, le metteur en scène étant des acteurs sociétaux de changement …
Depuis quelques jours, la comédienne et dramaturge Latefa Aherrare a diffusé sur sa page Facebook une photo légendée faisant état d’une formation au sujet des approches modernes pour l'enseignement artistique des arts. L’initiative louable revient au ministère de la Culture ... et l’on ne peut que s’en féliciter de cette importante prise de conscience.
Créer une harmonie entre le talent souvent «brut» avec et l’apprentissage de techniques à même de permettre aux acteurs de contrôler leurs corps est plus que nécessaire. Pour cela, la formation devrait aussi concerner le volet intellectuel car il aide l’artiste stagiaire à avoir une personnalité confiante et mure.
Le recours récemment de plusieurs réalisateurs à des jeunes parfois méconnus par rapport aux figures habituelles du cinéma et de la télévision a suscité des débats dans les coulisses des festivals.
Rachid Mountassar, directeur de l’ISADAC, estime que « la formation artistique doit réunir à la fois le savoir-faire technique qui est très exigeant et qui peut s’étaler sur pas mal de temps, et un regard critique sur cette formation ». Dans un entretien accordé à un confrère de la place, il précise qu’un acteur «c’est quelqu’un qui a, à la fois, une grande conscience de son corps et de sa voix mais qui peut aussi, grâce à ces techniques et un travail de l’imagination, être en mesure de nous transporter à chaque fois dans les univers qu’il crée par son jeu dans tel ou tel œuvre». Il serait donc temps de revoir le concept de l’ISADAC, en fixant pour objectif non seulement de former des acteurs et comédiens sur les plans technique et pratique, mais surtout des artistes ayant un regard critique et une vision globale par rapport à l’acte artistique en tant que tel.
L’on ne peut y parvenir sans une réhabilitation du véritable esprit de ce que nous nommons « arts dramatiques».