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C’est l’un des principaux constats faits lors de la tenue du Conseil d’affaires maroco-saoudien en août dernier. Afin de résoudre ce problème, les deux parties avaient convenu de créer une société mixte de transport maritime, dotée d'un capital de 250 millions de rials, soit environ 50 millions d'euros.
En début de cette semaine, une délégation d’opérateurs économiques saoudiens, membres du Conseil d’affaires maroco-saoudien, était reçue par les responsables de la CGEM. Cette rencontre a eu pour objectif de présenter surtout l’état d’avancement de la coopération entre les secteurs privés des deux pays, notamment en ce qui concerne la création d’une ligne maritime directe entre les deux pays ainsi que la mise en place d’un fonds d’investissement privé-public qui devrait permettre d’apporter un soutien aux projets des différentes entreprises.
S’agissant de la société mixte de transport maritime, il a été convenu d’instaurer une liaison directe entre les ports de Casablanca et de Jeddah, dès l’année prochaine avec une fréquence de 10 jours. Cette opération sera ensuite élargie à d’autres villes portuaires marocaines et saoudiennes.
Pour le président du Conseil d’affaires maroco-saoudien au sein de la CGEM, Khalid Benjelloun, «il y a énormément de demandes pour la création de cette ligne car le Maroc importe pour plus de 2,8 milliards de dollars de produits pétrochimiques. Je peux vous confirmer que pour l’importation uniquement de ces produits vers le Maroc, nous avons besoin d’une grande ligne au moins d’une fréquence de trois à quatre navires mensuellement».M. Benjelloun qui s’exprimait sur les ondes d’une radio privée a précisé: «Pour développer les exportations des agrumes marocaines vers le marché saoudien, nous avons besoin de la création d’une ligne maritime directe». Et d’expliquer que ces «produits sont périssables et ne peuvent donc pas passer par plusieurs pays avant leur arrivée en Arabie Saoudite étant donné que le délai de transport doit être court pour qu’ils gardent leur fraicheur».
Par ailleurs, en ce qui concerne les répercussions de cette ligne sur l’économie nationale, le président du Conseil a souligné qu’ils sont énormes parce que «jusqu’à présent notre grand marché pour ces produits reste l’Europe qui est actuellement en crise et n’arrive pas à absorber toute la production marocaine. Nous avons donc d’énormes possibilités car c’est un nouveau marché qui s’ouvrira pour l’agriculture marocaine».
Rappelons que le Maroc exporte près de 100 millions de dollars, chaque année, vers l’Arabie Saoudite, essentiellement des agrumes. Dans l’autre sens, le Royaume importe d’Arabie Saoudite pour 2,8 milliards de dollars, principalement des produits pétroliers.