Rencontres philosophiques ce soir au Cervantès de Casablanca : Quel sens donner à la «liberté» ?

Le cycle de conférences sous le signe «Philosophie dans les villes», initié par l’Institut Cervantès de Casablanca, entame sa troisième étape ce soir, mardi 27, à 19h.
Après avoir débattu de «La philosophie comme art de vivre» (30 octobre) et de la «Science versus religion» (13 novembre), les amoureux des lettres et de la philosophie se retrouveront de nouveau pour discuter, cette fois-ci, de la «Signification de liberté».
Modéré par l’écrivain et philosophe marocain Adil Hajji, ce nouveau rendez-vous sera présenté par le professeur Alfredo Vallota.
Au cours de cette rencontre, les conférenciers présenteront « les différentes façons de comprendre le terme «liberté» comme le pouvoir d’autoréalisation, d’autoperfection et d’autodétermination, comme un nom ou un adjectif. Nous essaierons d’analyser les différences qui surgissent de l’union avec certaines prépositions comme par exemple : liberté de, liberté pour, liberté avec. Peut-on être libre avec les autres? La Liberté, pour faire quoi?», explique-t-on.
Inaugurées le 30 octobre dernier, les rencontres philosophiques sont une manifestation culturelle qui « essaie de transférer les problèmes classiques de la philosophie à son lieu d’origine : la ville, le lieu de réunion et de dialogue par excellence. D’autant plus que la réflexion philosophique a tendance à être comprise comme étant lointaine à tous les évènements quotidiens, se limitant aux salles de classe ou au savoir d’un petit nombre d’experts», observe-t-on à l’Institut espagnol.
«A travers quatre conférences sur des sujets si traditionnels comme la liberté, le bonheur, le pouvoir, la science et la religion, l’Institut Cervantès de Casablanca offre une approche légère et novatrice pour tout public cherchant, par l’intermédiaire de questions -pas obligatoirement de réponses-, le pourquoi de thèmes qui nous concernent tous», précisent les organisateurs.
Actuel directeur du projet culturel « Philosophie dans la ville » à Caracas au Venezuela, Alfredo D. Vallota est détenteur d’une maîtrise en chimie de l’Université de Buenos Aires (Argentine) et d’un doctorat en philosophie de l’université Simon Bolivar (Venezuela). Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de travaux scientifiques et plus de soixante humanistiques et philosophiques publiés dans des revues américaines et européennes et a signé ou cosigné dix opuscules et neuf livres.
Ce brillant professeur d’origine argentine a participé à l’enseignement de différents cours de sciences et de philosophie aux 1er et 3ème cycles dans plusieurs universités comme l’Université de Buenos Aires, l’Université centrale de Venezuela, l’Université Simon Bolivar, la Duke University, l’Université métropolitaine, ou l’Université catholique Andrés Bello, entre autres.
Enseignant en qualité de professeur ordinaire à l’École de philosophie de l’Université catholique André Bello et l’Université Simon Bolivar, Alfredo D. Vallota a été pendant trois ans, producteur, scénariste et speaker du programme «Travesías del pensar» à la radio culturelle de Caracas, consacré exclusivement à des sujets philosophiques, de «De todo un poco», avec Lorena Tosta, et de «Latinoamerica canta».
Diplômée de l’Université métropolitaine en études libérales, avec mention en philosophie (2005), la Vénézuélienne Paola Romero est le commissaire de la rencontre de ce soir.
Présentées en espagnol avec traduction simultanée en français, les rencontres philosophiques sont animées par quatre conférenciers de nationalité espagnole et latino-américaine. Elles s’achèveront mardi 11 décembre prochain au même lieu, à l’Institut Cervantès de Casablanca. Autour du thème : «La grammaire du pouvoir comme dispositif de la vie».