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Bensalah a rappelé que les jeunes de la Chabiba n’ont jamais pu définir les objectifs de leur organisation. «Est-ce qu’il s’agit d’une organisation populaire ? Semi-populaire ? Ou bien s’agit-il d’une entité affiliée au parti ?», s’est-il demandé avant d’affirmer que cette problématique constituait une grande question dans le processus d’évolution de la Chabiba. Il a souligné que «jusqu’à son 6ème congrès national, cette dernière était considérée comme la conscience du parti». «Elle était un véritable levier servant à mobiliser les jeunes dans les universités, les grandes écoles, les quartiers défavorisés et populaires pour revendiquer le changement dans la société », a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a indiqué que depuis cette date, cette grande organisation a connu une réelle crise résultant de l’absence de clarté par rapport aux nouveaux rôles qu’elle devait jouer. Pour lui, cette crise se manifestait dans la pénurie des productions intellectuelles de l’organisation, et cela après qu’elle était dotée d’une publication (Annachra) qui diffusait les analyses et points de vue des futurs cadres partisans.
Pour les perspectives d‘avenir, Bensalah a souligné que la Chabiba devrait porter le défi de revendiquer son autonomie. «Elle doit pousser l’esprit d’initiative pour pouvoir créer de nouvelles méthodes et outils de travail, en vue de mobiliser la jeunesse marocaine autour des idéaux clairs et modernes», a-t-il précisé.
Environ 20 jeunes étaient présents à cette rencontre-débat. Ils ont manifesté leur volonté de créer une nouvelle dynamique au niveau de Salé et chercher à adapter cette expérience à travers d’autres sections au Maroc.
Ainsi, plusieurs ateliers de réflexion et de débat auront lieu prochainement. Au programme, la projection et le débat autour d’un film marocain dimanche prochain, et une rencontre-débat avec les trois membres du Bureau politique de l’USFP, Ali Bouabid, Mohamed Achaâri et Larbi Aajoul.