Rencontre avec Jean-Claude Sussfeld à Casablanca


Le réalisateur français présente son récit «Clap en Clap, la vie au cinéma»

Libé
Lundi 28 Janvier 2013

Rencontre avec  Jean-Claude Sussfeld à Casablanca
La  Fondation ONA organise, mercredi 30 janvier à 19h, une rencontre cinéma avec le metteur en scène,  scénariste et réalisateur français Jean- Claude Sussfeld qui présentera son récit  « Clap en Clap, la vie au cinéma» à la Villa des arts de Casablanca.
Au cours de la présentation, il y aura une projection d’une trentaine  de minutes des extraits de nombreux films culte des années 70.
Ce récit, dédié au cinéma de la seconde moitié du vingtième siècle, nous emmène au cœur des tournages de cette époque. C’est d’abord l’enfance d’un cinéaste, né dans une voiture travelling, sur un film de 1948, puis ses premiers pas, encore adolescent, assistant stagiaire sur Fantômas, aux côtés de Louis de Funès et de Jean Marais. Les  films s’enchaînent en tant qu’assistant avec Jean-Luc Godard, Claude Sautet, Gérard Oury, Michel Audiard, Yves Boisset, Roger Hanin, et tant d’autres. Nous sommes au cœur de la création du cinéma français des années 70, dans le secret des coulisses des choses de la vie, des Aventures de Rabbi Jacob, dans l’intimité de Romy Schneider, de Louis  de Funès ou d’Yves Montand. Puis l’assistant devient réalisateur et un autre  regard sur ce métier nous est donné à travers ses diverses expériences de créateur.
Né en 1948, il débuta sa carrière dès l’âge de quinze ans comme stagiaire sur Fantômas. Par la suite, il sera l’un des grands assistants des années 1970 à 1980. Après le tournage de «Quand j’avais 5 ans je m’ai tué», il se consacre à l’écriture et à la réalisation télévisuelle. Auteur du théâtre, il écrit «Ma petite fille mon amour», interprété par Danielle Darrieux et Jacques Dufilho. Il crée le festival CréaComédia à Pézenas. Aujourd’hui, ce réalisateur de cinéma passionné, écrivain et humaniste veut poursuivre à Tanger l’œuvre d’Elisa Chimenti. Jean-Claude Sussfeld vient rejoindre les amoureux de Tanger, ceux qui y passent un jour et qui décident de rester…” parce que, dit-il, je ne cherchais pas un endroit pour buller au soleil, mais une ville où je pouvais agir… et  j’ai tout de suite entrevu ici qu’il y avait plein de choses à faire, à créer ”.


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