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Le gouvernement reste dirigé par Abdelmalek Sellal, un an après sa désignation. Plusieurs ministères de souveraineté comme l’Intérieur, la Défense, les Affaires étrangères et la Justice, ont en revanche changé de titulaire, a annoncé la présidence dans un communiqué cité par l’agence de presse algérienne APS.
Selon des analystes, il s’agit de resserrer les rangs pour préparer l’élection, à laquelle M. Bouteflika ne devrait pas se présenter, au vu de ses problèmes de santé.
Les six ministres du Front de libération nationale (FLN- parti au pouvoir) qui n’avaient pas soutenu l’élection fin août d’un homme du sérail, Amar Saïdani, à la tête du parti ont été écartés.
Pour les ministères de souveraineté, M. Grim considère que M. Bouteflika a choisi des proches et amis de longue date.
Le général Ahmed Gaid Salah, l’une des rares personnes à avoir été reçues par le président Bouteflika lors de son hospitalisation en France début 2013 pour un AVC ou depuis son retour en juillet, a été désigné vice-ministre de la Défense nationale. Il conserve son poste de chef d’état-major de l’armée algérienne.
Le président Bouteflika conserve le portefeuille de la Défense alors que les ministères de l’Energie et des Finances restent inchangés avec Youcef Yousfi et Karim Djoudi respectivement.
Onze nouveaux ministres ont fait leur entrée au gouvernement, dont une femme, Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Huit ont seulement changé de portefeuille.
Il s’agit du premier remaniement ministériel depuis qu’Abdelmalek Sellal est devenu Premier ministre en septembre 2012.
Ce remaniement maintes fois évoqué par la presse intervient quelques jours après que les médias privés ont annoncé que le service de communication de l’armée, jusque-là rattaché au département du renseignement (DRS), était passé sous l’autorité de l’état-major de l’armée.
Selon le quotidien arabophone EnNahar, le président a décidé de dissoudre la police judiciaire du DRS, connu pour les nombreuses enquêtes qu’il mène sur la corruption.
L’élection de M. Saïdani à la tête du FLN avait par ailleurs permis aux partisans du président Bouteflika de garder la mainmise sur le parti majoritaire en Algérie à l’approche de la présidentielle, selon des experts.
«Le FLN a été mis sous contrôle direct de la présidence», a affirmé M. Grim. De ce fait, le parti va «soutenir la proposition du clan» Bouteflika concernant le choix du candidat à la présidence, a ajouté M. Tlemçani.