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Région de l’Oriental : 4.588 entreprises créées à fin octobre 2024 (OMPIC)
Bon nombre d’associations locales prendront part à la conférence telles que les Associations Noumidia et Ozone chargées de la sensibilisation et de la formation à l’environnement, le groupe ornithologique de défense de l’environnement au Rif central, le réseau des ONG de développement durable dans le parc national d’Al Hoceima, et les Associations Tazekka et Assafae en charge de la protection de l’environnement et du développement durable.
Cette région connaît actuellement une certaine dynamique en termes de plans d’action en vue d’un développement régional durable. Différents secteurs d’activité sont ainsi abordés : assainissement, lutte contre les inondations et la sécheresse, développement d’une agriculture durable pour la préservation du patrimoine, protection des ressources de l’eau, et promotion des énergies renouvelables.
Pour ce faire, de véritables projets ont été élaborés tels que la mise en place de nouvelles stations d’épuration des eaux usées, d’une décharge où le traitement du lixiviat est prévu, ainsi que d’une campagne de ramassage de sacs plastiques. De plus, les programmes prévoient notamment la construction de six barrages, l’introduction de cultures alternatives et la mise en œuvre de systèmes d’économie d’eau lors de l’irrigation.
Pour veiller au suivi de ces nombreux chantiers, un Observatoire régional de l’environnement et du développement durable devrait voir le jour. La volonté d’augmenter la marge de manœuvre des régions se traduit concrètement par l’instauration d’un Comité Régional des études d’impact sur l’environnement et d’un Observatoire de veille et de développement territorial.
La région de Taza, Al Hoceima, Taounate est loin d’être épargnée par les problèmes environnementaux. Outre la forte sismicité de la zone et le risque fréquent d’inondations, le danger émane le plus souvent de l’activité humaine elle-même. Ainsi, la déforestation, le surpâturage, la surexploitation des ressources halieutiques, et l’urbanisation anarchique sont autant de fléaux qui touchent la région. D’où l’impérieuse nécessité d’une sensibilisation accrue aux problématiques environnementales afin de prévenir les risques naturels et de veiller au maintien de la biodiversité. La tâche n’est pas mince, car il n’est pas facile d’expliquer à de nombreux habitants de la région que la production d’olives (activité essentielle dans la province) constitue un danger de taille pour l’environnement à cause du rejet des margines dans la nature. La forte densité de population entraîne également une déforestation toujours plus accrue en vue de dégager des terres cultivables. De plus, la vétusté de l’habitat et du parc automobile contribuent à la pollution et à la persistance de certaines maladies. Ainsi, le développement durable passe surtout par un meilleur développement humain et la région de Taza ne semble pas échapper à la règle.
Dès lors, les nombreux plans d’action actuellement en cours dans la région devraient faire l’objet de nombreuses discussions entre associations et élus locaux afin que les projets soient menés à bien et ne demeurent pas lettre morte. L’objectif est également d’amener tous les citoyens du Royaume à apporter leur pierre à l’édifice dans l’élaboration d’une Charte de l’environnement.