Le chef de la Maison Blanche l’a reconnu lui-même; il ne peut contrarier le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qu’il a eu au téléphone presque quotidiennement. Barack Obama est donc inféodé au chef du gouvernement de Tel Aviv.
Dans une discussion off record avec le Président français, Nicolas Sarkozy, en marge du dernier G20, le Président américain demande à son hôte français de calmer les velléités palestiniennes d’adhésion à la FAO et à l’AIEA, l’agence d’énergie atomique après l’admission de la Palestine à l’Unesco.
Barack Obama qui brigue un second mandat et qui sait qu’il ne peut réussir que grâce à l’appui du lobby juif américain, rappelle que les Etats-Unis sont les principaux contributeurs de l’ONU avec un montant de l’ordre de 25%. De ce fait, ils peuvent enrayer la machine onusienne.
Ainsi, Barack Obama ne va pas par quatre chemins pour exprimer ses sentiments pro-israéliens.
Que devient alors le fameux discours de l’Université du Caire qui avait fait nourrir tant d’espoirs dans le monde arabe et islamique ?
Des espoirs que le président américain a fait avorter.
Tant qu’elle est sous la coupe des gouvernants israéliens, l’Administration américaine ne pourra jamais bénéficier de la confiance des peuples arabe et islamique. Ils verront toujours les Etats-Unis comme un ennemi de leurs aspirations légitimes.