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L’appel de la Coalition, de l’Union des écrivains du Maroc et de la Maison de la poésie a été visiblement entendu. Plusieurs associations -le Syndicat national des professionnels du théâtre, les éditeurs associés, le Syndicat des arts plastiques, le Club de la nouvelle du Maroc, l’Association de la photographie d’art- ont rejoint le mouvement et ont manifesté devant le ministère de la Culture. « Les artistes et créateurs sont venus de plusieurs villes du Maroc : Agadir, Marrakech, Tétouan, Tanger, Asilah, Safi, Casablanca, Kénitra et Rabat. Deux autocars en provenance de Casablanca arrivent d’une minute à l’autre », annonce fièrement l’un des organisateurs.
Des slogans hostiles au philosophe ministre ont été scandés alors que des pancartes appelaient à son départ du gouvernement que conduit l’Istiqlalien Abbas Al Fassi.
On le sait, le torchon brûle depuis plusieurs semaines déjà entre le ministre de la Culture et les artistes et créateurs de la Coalition de la culture et des arts, de l’Union des écrivains du Maroc et de la Maison de poésie. Après le boycott du Salon international de l’édition et du livre par ces trois organisations, les intellectuels et artistes du pays sont passés à une étape supérieure dans la protestation en réclamant le départ de M. Bensalem Himmich. « Les artistes, les intellectuels, les créateurs sont la conscience vive de la nation. Nous sommes les premiers à défendre la stabilité de notre pays. Mais nous ne pouvons accepter que notre dignité d’artistes soit bafouée. Nous ne pouvons plus tolérer qu’aucune politique culturelle ne soit mise en œuvre dans notre pays. Faut-il encore rappeler qu’il ne saurait y avoir de développement véritable sans culture ?» soutient le président du Syndicat national des professionnels du théâtre.
Lundi 7 mars, en fin d’après-midi, une tentative de réunir les organisateurs de ce sit-in et des membres du Bureau politique de l’USFP n’a pas abouti.
La position du ministre
Réagissant à l’organisation de ce sit-in, le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a fait part de sa prédisposition au dialogue, « la porte du ministère étant grande ouverte à cet effet ». Il considère en outre que ledit sit-in concernerait en principe trois associations. Quant aux autres, elles relèvent plutôt du ministère de la Communication qui se trouve être leur département de tutelle.
Bensalem Himmich a ajouté que les 26 mois qu’il a passés à la tête du ministère, ne pouvaient suffire à une vraie évaluation de son action.
M.Z.