-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

L’affaire Barcenas, du nom d’un ancien trésorier du PP, a été révélée il y a une dizaine de jours par le journal El Mundo, selon lequel des responsables du parti ont reçu pendant des années jusqu’à 15.000 euros mensuels de «compléments de salaire». Les versements consistaient surtout en commissions remises par des sociétés de construction, dont certaines ont bénéficié de contrats publics et d’autres ont été employées à titre privé par le PP, à l’époque de l’essor du marché immobilier espagnol dans les années 2000.
El Pais a publié mercredi des relevés de compte manuscrits, qui auraient été rédigés sur une période de vingt ans par deux trésoriers, dont Luis Barcenas. Ce dernier a quitté ses fonctions en 2009 lorsque des juges ont commencé à enquêter sur son implication dans le versement présumé de fonds occultes à des responsables du PP.
L’enquête a permis d’établir qu’il a détenu un compte en Suisse doté à un moment de 22 millions d’euros.
Les avocats de Barcenas ont remis au Tribunal suprême un document montrant que sa firme a demandé en 2012 à bénéficier d’une amnistie fiscale pour des fonds déposés en Suisse, a-t-on appris auprès du service de presse de la juridiction.
Le juge Pablo Ruz, qui instruit le dossier pour le Tribunal suprême, envisage désormais de demander au parquet d’enquêter sur les nouvelles allégations d’El Mundo et d’El Pais, ont rapporté à Reuters des sources proches de la magistrature.