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est actuellement en salles. Pour réaliser ce film coproduit par Mohamed Kerrat et Rachid El Ouali qui est en même temps le héros, il a fallu penser à tout, à commencer par le
financement du projet.
Ce n’était pas chose aisée mais comme il s’agissait d’un défi pour le
réalisateur, Mohamed Kerrat et Rachid El Ouali, il a fallu absolument
réussir.
Nous avons contacté Rachid El Ouali qui a bien voulu nous entretenir sur l’idée du projet et les
différentes étapes de sa réalisation et sa
production. Entretien
Libé : Votre dernier film avec Mohamed Kerrat doit avoir un goût particulier pour vous qui êtes en même temps, le héros et le coproducteur
Rachid El Ouali : C’est vrai que pour moi, il s’agit d’une expérience d’abord et d’un défi que nous voulons relever, Mohamed Kerrat et moi puisque cela fait huit ans qu’on se connaît. C’est d’ailleurs ce projet qui nous a permis de faire connaissance,et, après en avoir fait un court métrage, nous avons pensé à réaliser un long-métrage. Nous avons travaillé pour cela pendant trois ans; nous avons établi un planning pour voir comment on peut avoir des fonds, qui pourraient nous aider à concrétiser le projet et comment on pourrait avoir des sponsors, des partenaires. C’est ainsi que nous sommes entrés en contact avec El Orch et Hicham Brini.
J’ai donc pu trouver des producteurs pour réaliser ce rêve de jouer et de produire dans un film comique
Libé : Vous n’avez pas présenté un dossier pour bénéficier du Fonds d’aide du CCM?
Nous n’avons pas voulu recourir au Fonds d’aide car cela aurait été une perte de temps. Kerrat qui était à ses débuts de scénariste n’y tenait pas non plus. C’est pour cela, donc, que nous avons choisi la formule dont je vous ai parlé. Pour le CCM, il fallait déposer le dossier et attendre pendant toute une année.Nous avons choisi de démarrer sans cela.
Le film se situe entre la comédie et le drame. N’est-ce pas une nouvelle aventure pour vous?
Oui, c’est vrai. Tout le projet est une aventure. Mais c’est une aventure calculée, car nous avons fait notre enquête sur le genre de films qui réussissent, qui ont été vus plusieurs fois par le public, les catégories de personnes qui pourraient voir ce film. Nous avons découvent le type de public à travers cette enquête. Nous avons opté pour la comédie, le fantastique, le cartoon, enfin un peu de tout ce que le public aime en général.Il ne faut pas oublier que Kerrat est un grand amateur de cartoon; moi, je suis féru de comique. C’est pour cela que nous avons voulu offrir un spectacle qui plaise à tout le monde, tous âges confondus.
Il paraît que vous avez beaucoup d’affinités avec Kerrat . Est-ce vrai et pourquoi ?
C’est vrai parce que c’est quelqu’un que j’aime beaucoup, une personne honnête, ambitieuse. Il était cadre dans une société mais a préféré abandonner sa carrière pour son amour du cinéma. C’est cet amour qui l’a poussé à créer sa propre boîte pour réaliser son projet même si j’étais moi aussi un peu derrière. D’ailleurs, sa série « L’autre dimension » a tenu la route pendant quatre sur la chaîne 2M.C’est quelqu’un en qui j’ai confiance, je crois à son talent. Personnellement, je ne peux évoluer qu’avec des personnes comme Mohamed Kerrat. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de monter le projet du film avec lui.
Certains pensent que la bande -annonce- du film qui passe à la télévision n’est pas bien conçue. Qu’en dites-vous?
C’est la première fois que j’entends cette remarque. Au contraire, selon toutes les personnes et les connaissances, les amis, la bande-annonce donne envie d’aller voir le film.
C’est un choix de Mohamed Kerrat qui a tenu à donner un petit avant-goût du film.Vous savez, d’autre part que les spots publicitaires coûtent très cher. Nous avons préféré, donc, donner, à travers le spot, un aperçu sur le film.
Pour la petite chanson, les gens ne savent pas que c’était la musique qui me tentait au début et que ma famille pensait que j’allais devenir chanteur. Au théâtre, j’ai trouvé tout ce à quoi je rêvais y compris le chant. Mais comme j’ai des priorités, j’ai dû abandonner certaines choses et attendre le bon moment pour m’y intéresser comme la réalisation qui me tentait beaucoup. Mais je me suis décidé après 20 années de carrière d’acteur. Mohamed Kerrat m’a donc permis de réaliser un rêve d’enfant. Il ne faut pas oublier également que je suis un grand amateur de musique. Pour preuve, j’aime beaucoup Abdelwahab Doukkali, Nouaâmane Lahlou, et Shah Roh Khan qui fait rêver avec sa façon de danser.