
Cinq femmes et deux enfants tués dans les provinces de Saada (nord) et Marib (centre) figurent au nombre des victimes, précise l'agence.
Les forces loyalistes disent, quant à elles, avoir repoussé dimanche une offensive des Houthis à Dhaléa, dans le Sud. Elles font état de 17 morts dans les rangs de la milice chiite et disent avoir perdu deux hommes. Quatre adversaires des Houthis ont, par ailleurs, été tués à Aden, dit-on de sources militaires.
La coalition arabe mise en place par l'Arabie Saoudite bombarde depuis le 26 mars les Houthis et les unités de l'armée yéménite ralliées à leur cause.
L'objectif de Ryad est d'enrayer la progression des miliciens chiites, qui tiennent Sanaa depuis septembre, et de rétablir dans ses fonctions le président Abd-Rabbou Mansour Hadi, réfugié en Arabie Saoudite.
Des pourparlers de paix indirects sous l'égide de l'Onu se sont achevés vendredi à Genève sans résultat.
Depuis le début du conflit au Yémen, fin mars, la rébellion a avancé vers Aden, déclenchant une intervention d'une coalition arabe menée par Ryad.
D'après les Nations unies, quelque 21 millions de Yéménites, soit 80% de la population totale du pays, nécessitent désormais une forme d'aide humanitaire et/ou une protection, la grande cité portuaire du sud, théâtre depuis plusieurs semaines de combats et de raids aériens, connaît des épidémies de dengue et de paludisme, ainsi que des pénuries alimentaires.
Dans le sud, les forces anti-rebelles rassemblent des unités militaires pro-gouvernementales, des tribus sunnites et des séparatistes sudistes.
Les rebelles, eux, sont des combattants chiites, soutenus par l'Iran, alliés à des unités militaires restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh qui a quitté le pouvoir en 2012.