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Ayant pour objectifs l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action de Yokohama 2008, l’étude de la croissance économique actuelle en Afrique, la consolidation de la paix, la bonne gouvernance et les changements climatiques, la réunion présidée conjointement par Saâd Dine El Otmani, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et son homologue japonais Koichiro Gemba, a mis l’accent sur les efforts entrepris par des pays, le Maroc par exemple, dans le développement économique du continent, que ce soit sur le plan bilatéral ou multilatéral, avec l’aide et le soutien de partenaires comme le Japon, mais a aussi évoqué certains maux qui rongent encore certaines régions du continent africain, surtout les conflits armés qui ne cessent de mettre en péril la vie des milliers de personnes, sans oublier les pertes qui nuisent considérablement à l’économie de la région.
Ces conflits affectent le plus souvent de manière négative les régions concernées et favorisent la circulation et le trafic de drogues et d’armes, le terrorisme, l’apparition de maladies et autres fléaux.
Au terme des travaux de cette réunion qui s’est étalée sur deux jours, les participants ont émis certaines recommandations rappelant le rôle que doivent jouer le Japon et la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique) en général dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), surtout en matière de santé, d’enseignement, du travail et de l’émancipation de la femme.
Il a été aussi demandé à tous les pays et à leurs partenaires internationaux d’accélérer le travail pour la réalisation des OMD. Les participants ont également appelé à la création d’une structure permanente qui fait un « follow up global » du mécanisme de la TICAD avec un siège social au Japon, la création d’un institut TICAD sur le changement climatique en Afrique du Sud, un autre sur la sécurité humaine en Ouganda, un troisième sur le développement humain au Maroc et un dernier sur la sécurité alimentaire au Bénin.
Enfin, les participants ont exhorté le Maroc à retourner à l’Union Africaine et continuer de jouer son rôle dans la coopération Sud-Sud.