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Le festival célèbre ces deux porte-voix du cinéma marocain, "dont la vivacité n'est plus à dire", en consacrant dans sa programmation des rétrospectives de leurs principales œuvres.
Les cinéphiles, peuvent ainsi découvrir ou redécouvrir les films d'Izza Genini, qui s'est illustrée notamment dans le travail documentaire et s'est faite ainsi depuis 40 ans la messagère de la culture musicale marocaine, berbère, gnaoua, soufi, andalouse, de la Aïta des Cheikhate ou du chant sépharade, "autant de trésors d'un patrimoine aussi diversifié que généreux", selon les initiateurs du festival.
La sélection proposée comprend notamment "Nûba d'or et de lumière" (2007), "Vibrations en Haut-Atlas" et "Nuptiales en Moyen Atlas" (2004), "Malhoune" et "Gnaouas " (1993), "Tambours battant" (1999), "Cantiques Brodés" et "Chants pour un shabbat" (1989), "Des Luths et délices" et "Louanges" (1988).
Le moment fort de cet hommage est la projection de "Transes" de Ahmed El Maânouni, produit par Izza Genini. Il met en scène le groupe musical Nass El Ghiwane, contributeur principal de l'essor d'un genre musical et poétique jusque-là minoré. Le cinéma marocain est également honoré à travers la projection d’œuvres du cinéaste Moumen Smihi "qui, 40 ans durant, n'a cessé d'explorer le langage cinématographique dont il est l'un des meilleurs théoriciens au Maghreb".
Les œuvre projetées comprennent notamment "Les Cris de jeunes filles des hirondelles" (2008), "La Médina de Paris" (1995), "44 ou les Récits de la nuit" (1981), "Chergui ou le silence violent" (1975) ou encore "Si Moh Pas de chance" (1971).
D'autres films "inédits" de réalisateurs marocains sont également projetés dans le cadre de cette édition, dont "Les Ailes de l'amour" d’Abdelhaï Laraki, "Fragments" de Hakim Bellabes et "Sur la Planche" de Leila Killani, qui a représenté cette année le Maroc à la quinzaine des réalisateurs du prestigieux festival international du cinéma de Cannes, visant à faire découvrir les films de jeunes auteurs et à saluer les œuvres de cinéastes reconnus.
"Ces films nous permettront de mesurer l'avancée qualitative d'un cinéma qui se veut audacieux dans le traitement des interdits, l'amour libre, l'adultère, la sexualité ou la remise en cause du +diktat familial+, principal obstacle à l'épanouissement individuel", soulignent les organisateurs qui ont placé cette édition sous le signe des révolutions arabes .