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Le président Mahmoud Ahmadinejad, familier des diatribes antisémites, a estimé que l’assassinat portait “la marque sioniste” et révélait le “ressentiment” d’Israël envers la nation iranienne.
Une semaine après la mort de Massoud Ali Mohammadi, rien ne semble encore expliquer pourquoi ce professeur de physique nucléaire de l’université de Téhéran de 50 ans a été la cible d’un engin explosif placé sur une moto garée à proximité de son domicile le 12 janvier.
L’enseignant n’était pas une figure politique influente, n’avait pas publié de travaux d’intérêt militaire et n’avait pas de liens particuliers avec le programme nucléaire.
Son nom figurait cependant sur une liste de 240 universitaires ayant apporté leur soutien, avant l’élection présidentielle de juin dernier, au candidat de l’opposition Mir Hossein Moussavi, selon les médias officiels. Cette liste avait été diffusée sur des sites Internet réformateurs.
Par ailleurs, quatre personnes ont été arrêtées après l’assassinat lundi du procureur de la ville de Khoy (nord-ouest de l’Iran), revendiqué par les séparatistes kurdes qui luttent depuis des années contre le gouvernement iranien, a rapporté hier l’agence de presse Mehr. Le magistrat, Vali Haji-Gholizadeh, qui a été tué par balles devant son domicile, avait été l’objet de menaces les jours précédents, selon les autorités qui ont souligné «son très bon bilan dans la lutte contre les contre-révolutionnaires».
«Le groupe terroriste PJAK (Ndlr: Parti pour une Vie Libre du Kurdistan) a revendiqué cet assassinat», a indiqué à l’agence Mehr un responsable local du ministère de l’Intérieur, Fakhrali Nikbakht. Les auteurs de l’attentat ont pris la fuite, mais quatre personnes ont été arrêtées par la suite, a indiqué de son côté le gouverneur de Khoy, Ebrahim Mohammad Lou.
Les régions frontalières avec l’Irak et la Turquie, où vivent des minorités kurdes, sont le théâtre d’affrontements périodiques entre les forces armées iraniennes et le PJAK, basé dans le nord-est de l’Irak.
Le PJAK est lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui lutte depuis 1984 contre le gouvernement turc dans le sud-est anatolien.
L’Iran accuse les Etats-Unis de soutenir le PJAK, ainsi que d’autres organisations ethniques aux frontières de l’Iran, ce que Washington a toujours démenti. Les Kurdes représentent environ 7% de la population en Iran.