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"Dans notre travail de tous les jours (pour les tribunaux, les hôpitaux, NDLR), nous traduisons le sens. Là il faut aussi qu'on rentre dans l'image, qu'on raconte une histoire, qu'on rende visuellement les rimes - qu'on ne peut pas traduire en langue des signes: il y a tout un travail d'adaptation et d'imagination là-dedans, de création vraiment artistique", explique pour sa part Séverine Michel. "On danse, pour faire passer le rythme aux personnes sourdes. L'intonation de la voix du chanteur, on essaie de la faire passer par les expressions du visage", complète Rachel Fréry, "chansigneuse" aux mimiques très expressives. Les deux femmes créent aussi une sorte de chorégraphie en cherchant les façons les plus esthétiques d'enchaîner les signes. Tout en se disant heureuse de l'expérience, Verane Haubtmann estime ainsi que "les vibrations n'étaient pas assez fortes, il faudrait du bois avec beaucoup de vibrations" pour mieux immerger les spectateurs sourds dans le concert.
Rachel et Séverine se réjouissent, par ailleurs, que le public de ces concerts soit "pour une fois un peu mélangé, qu'on n'organise pas un événement juste pour les sourds ou juste pour les personnes handicapées", et envisagent de démarcher des festivals.
Le directeur de la salle à Sausheim aimerait pour sa part proposer la saison prochaine un spectacle d'humoriste doublé en LSF.