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Ainsi dans cette ville, les états d'engagement durant l'année 2010 ne concordent aucunement avec la réalité des choses. Un exemple, des dépenses d'environ 18.000 dh relatives à l'achat d'articles de plomberie sanitaire pour les maisons de jeunes de Goulmima, Eroudi et Rissani, ne se sont pas traduites par des réalisations au niveau des établissements précités. Même chose pour le centre d'accueil qui a fait l'objet d'un état d'engagement relatif à l'achat de matériel et d'articles de literie. Une simple visite pourrait révéler des déficits flagrants : pas de douches, des lavabos détériorés, un réfectoire minable avec des tables en plastique et un dortoir avec des couvertures qui n'ont rien de neuf! Où sont donc passés les fonds engagés en moins de six mois?
Peut-on parler d'accointances entre des responsables et des fournisseurs locaux ? Si le devis signé par le délégué de la Jeunesse et des Sports dans la province d'Errachidia juste en octobre dernier évoque l'achat de 200 rames de papiers, il suffit de se rendre dans le plus proche bureau du délégué, ou la plus proche maison des jeunes pour vérifier sa réalisation effective. "Il n'y a jamais eu de rames de papiers, l'on compte sur nos propres moyens pour imprimer des documents relatifs au travail quotidien", fait savoir un fonctionnaire. Quelques états d'engagement sont même signés par des fonctionnaires au fait de l'état des lieux. Dans ce cas, comment peut-on admettre de telles pratiques et se contenter
d'écarter le fonctionnaire concerné, en l'occurrence l'ex-délégué de la Jeunesse et des Sports dans cette province?