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"Jang et ses partisans ont commis des actes criminels défiant l'imagination et ils ont causé un tort énorme à notre parti et à la révolution", écrit l'agence de presse officielle KCNA au lendemain d'une réunion du bureau politique du Parti des travailleurs, au cours de laquelle la décision a été entérinée et à laquelle participait Kim Jong-un.
La télévision nord-coréenne KRT, rendant compte de cette réunion du bureau politique, a diffusé lundi des images sur lesquelles on voit Jang emmené par des gardes en uniforme. La chaîne n'a pas précisé toutefois si ces clichés avaient été pris dimanche.
Par ailleurs, le quotidien officiel Rodong Sinmun consacre une partie de sa une à l'éviction de Jang, une rareté dans la presse officielle nord-coréenne qui ne couvre habituellement pas les purges menées au sein du régime.
Jang a été déchu de tous ses titres et relevé de toutes ses fonctions, précise l'agence KCNA qui dresse la liste des griefs retenus contre lui: mauvaise gestion du système financier national, corruption, abus d'alcool et de drogue et dépravation sexuelle.
Après la mort de Kim Jong-il, en décembre 2011, il a joué un rôle de premier plan dans la transmission du pouvoir à Kim Jong-un, le jeune fils du "cher dirigeant", et oeuvré à la consolidation de son emprise sur le pouvoir. Mais il semble que Kim ait décidé, avec l'aide d'un groupe de conseillers plus jeunes, de se débarrasser de son encombrant mentor, estiment des coréanologues.
Le renseignement sud-coréen pense également que deux de ses collaborateurs au sein du Parti des travailleurs ont été exécutés pour corruption.
Un autre proche de Jang, qui gérait ses avoirs, aurait de son côté demandé l'asile à la Corée du Sud et serait sous protection d'agents sud-coréens dans un lieu tenu secret en Chine, selon des médias sud-coréens.
La fuite, fin septembre ou début octobre, de ce financier au courant des avoirs de la dynastie Kim a peut-être servi d'élément déclencheur à la disgrâce de Jang, croit savoir la chaîne sud-coréenne d'information continue YTN.