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Il était l'ambassadeur tape-à-l'oeil du hip-hop, une figure majeure créditée pour avoir transformé ce genre musical né dans la rue en machine commerciale. Mais l'image clinquante de Sean "Diddy" Combs a pris un sacré coup avec des accusations de viol à répétition.
Le rappeur, également connu sous les noms de "Puff Daddy" ou "P. Diddy", a vu ses résidences de Los Angeles et Miami fouillées lundi par des agents fédéraux, après avoir été visé par plusieurs accusations de viol et d'exploitation sexuelle ces derniers mois.
Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, il a largement participé à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale: il a notamment contribué à l'ascension de Mary J. Blige ou de feu Notorious B.I.G.
L'artiste s'est au passage érigé en chantre du rap bling-bling: il aime s'afficher en roi de la fête, exhibant diamants, yachts et costumes sur mesure.
Au-delà de la musique, il a renforcé sa fortune en investissant dans la mode et les boissons alcoolisées.
Mais sa légende est désormais entachée par le soupçon, avec des accusations qui remontent jusqu'aux débuts de son ascension dans les années 90.
Son ex-compagne, la chanteuse de R&B Cassie, a été la première à briser le silence mi-novembre.
Dans une plainte au civil, elle l'accuse d'un viol en 2018 et dénonce une décennie de "comportement violent" et d'"exigences déviantes" de sa part, comme des relations sexuelles avec des hommes prostitués.
Cette affaire s'est résolue "à l'amiable", un accord dont les détails n'ont pas été divulgués.
Mais depuis, trois autres femmes ont porté plainte, dont une qui affirme avoir été violée collectivement par le rappeur et deux autres hommes lorsqu'elle avait 17 ans.
Sean Combs nie avec véhémence. Son avocat a même dénoncé une "chasse aux sorcières" et des "accusations sans fondement", après les perquisitions de lundi.
Le rappeur n'est pour l'instant pas inculpé au pénal et les autorités n'ont pas précisé le motif des fouilles. Mais l'opération laisse présager de gros ennuis à venir pour P. Diddy.
Né à Harlem en 1969, Sean John Combs fait ses premiers pas dans l'industrie musicale en tant que stagiaire chez Uptown Records en 1990, maison de disques où il devient recruteur de talents.
Le jeune loup se construit une réputation d'organisateur de soirées, qui ne fera que grandir avec sa notoriété. Et ce, malgré le drame survenu lors d'un concert qu'il supervise à New York en 1991: neuf personnes meurent dans une bousculade, car beaucoup trop de billets avaient été vendus.
Accusé d'avoir négligé la sécurité, Sean Combs fait face à une série de procès. Uptown Records s'en sépare.
Il en profite pour fonder son propre label, Bad Boy Records. De quoi lancer son ascension fulgurante.
Au sein de cet univers, son disciple et ami Notorious B.I.G. devient le roi de la côte Est dès 1994, avec son premier album "Ready to Die". Il est assassiné en 1997, quelques mois après son grand rival Tupac.
Au cours de sa carrière, Sean Combs a propulsé ou collaboré avec de nombreuses pointures, comme Mary J. Blige, Usher, Mariah Carey ou la rappeuse Lil' Kim.
"Puff Daddy" se fait également un nom en tant que rappeur, notamment avec son single "Can't Nobody Hold Me Down", récompensé par un Grammy Award. "No Way Out", l'album sur lequel figure le titre, reste un classique.
En parallèle, ce nabab sans gêne soigne son image bling-bling, que ce soit dans des films hollywoodiens, des émissions de télé-réalité ou avec des investissements dans la mode. Sa relation avec Jennifer Lopez entre 1999 et 2001 renforce sa médiatisation.
A l'époque, il commence à organiser de somptueuses "White Parties", repaire de nombreuses célébrités pendant une décennie.
Ces dernières années, il s'était essayé à la philanthropie et avait voulu se donner une image plus sage, en adoptant officiellement "Love" comme deuxième prénom.
Un coup médiatique qui menace désormais d'être éclipsé par les zones d'ombre de son passé.
Le rappeur, également connu sous les noms de "Puff Daddy" ou "P. Diddy", a vu ses résidences de Los Angeles et Miami fouillées lundi par des agents fédéraux, après avoir été visé par plusieurs accusations de viol et d'exploitation sexuelle ces derniers mois.
Ces dernières années, il s'était essayé à la philanthropie et avait voulu se donner une image plus sage, en adoptant officiellement "Love" comme deuxième prénomA mille lieues du surnom de "Brother Love" qu'il s'était lui-même donné en 2017, le producteur de 54 ans est soupçonné d'être un violent prédateur sexuel.
Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, il a largement participé à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale: il a notamment contribué à l'ascension de Mary J. Blige ou de feu Notorious B.I.G.
L'artiste s'est au passage érigé en chantre du rap bling-bling: il aime s'afficher en roi de la fête, exhibant diamants, yachts et costumes sur mesure.
Au-delà de la musique, il a renforcé sa fortune en investissant dans la mode et les boissons alcoolisées.
Mais sa légende est désormais entachée par le soupçon, avec des accusations qui remontent jusqu'aux débuts de son ascension dans les années 90.
Son ex-compagne, la chanteuse de R&B Cassie, a été la première à briser le silence mi-novembre.
Dans une plainte au civil, elle l'accuse d'un viol en 2018 et dénonce une décennie de "comportement violent" et d'"exigences déviantes" de sa part, comme des relations sexuelles avec des hommes prostitués.
Cette affaire s'est résolue "à l'amiable", un accord dont les détails n'ont pas été divulgués.
Mais depuis, trois autres femmes ont porté plainte, dont une qui affirme avoir été violée collectivement par le rappeur et deux autres hommes lorsqu'elle avait 17 ans.
Sean Combs nie avec véhémence. Son avocat a même dénoncé une "chasse aux sorcières" et des "accusations sans fondement", après les perquisitions de lundi.
Le rappeur n'est pour l'instant pas inculpé au pénal et les autorités n'ont pas précisé le motif des fouilles. Mais l'opération laisse présager de gros ennuis à venir pour P. Diddy.
Né à Harlem en 1969, Sean John Combs fait ses premiers pas dans l'industrie musicale en tant que stagiaire chez Uptown Records en 1990, maison de disques où il devient recruteur de talents.
Le jeune loup se construit une réputation d'organisateur de soirées, qui ne fera que grandir avec sa notoriété. Et ce, malgré le drame survenu lors d'un concert qu'il supervise à New York en 1991: neuf personnes meurent dans une bousculade, car beaucoup trop de billets avaient été vendus.
Accusé d'avoir négligé la sécurité, Sean Combs fait face à une série de procès. Uptown Records s'en sépare.
Il en profite pour fonder son propre label, Bad Boy Records. De quoi lancer son ascension fulgurante.
Au sein de cet univers, son disciple et ami Notorious B.I.G. devient le roi de la côte Est dès 1994, avec son premier album "Ready to Die". Il est assassiné en 1997, quelques mois après son grand rival Tupac.
Au cours de sa carrière, Sean Combs a propulsé ou collaboré avec de nombreuses pointures, comme Mary J. Blige, Usher, Mariah Carey ou la rappeuse Lil' Kim.
"Puff Daddy" se fait également un nom en tant que rappeur, notamment avec son single "Can't Nobody Hold Me Down", récompensé par un Grammy Award. "No Way Out", l'album sur lequel figure le titre, reste un classique.
En parallèle, ce nabab sans gêne soigne son image bling-bling, que ce soit dans des films hollywoodiens, des émissions de télé-réalité ou avec des investissements dans la mode. Sa relation avec Jennifer Lopez entre 1999 et 2001 renforce sa médiatisation.
A l'époque, il commence à organiser de somptueuses "White Parties", repaire de nombreuses célébrités pendant une décennie.
Ces dernières années, il s'était essayé à la philanthropie et avait voulu se donner une image plus sage, en adoptant officiellement "Love" comme deuxième prénom.
Un coup médiatique qui menace désormais d'être éclipsé par les zones d'ombre de son passé.