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- étude de la situation inhérente au parachèvement des routes et des passages ruraux dans le territoire de la commune:
- situation de l’enseignement ;
- préservation de l’équilibre écologique.
Or, contrairement à ce qu’une session devait être, celle-ci a, malheureusement, pris une tournure on ne peut plus surréaliste : elle avait tout pour être «extraordinaire».
En effet, l’absence du drapeau sur le siège de la commune (voir photo) ainsi que le portrait du Roi dans la salle des réunions (voir photo) n’est-il pas un cas à soulever ? À décrier ? À condamner ? Ce constat n’est pas moins inquiétant !
A qui appartient, alors ce local non identifié ?
Et pourtant la session a été ouverte !
Les quatre points de l’ordre du jour ont été développés selon une approche surréaliste. A preuve : les développements de ces points sont dignes
Si la « majorité », si majorité il y a, était gentille et apparemment docile, l’opposition n’a pas laissé « Tahar Belf… » « baver » à son soûl (sic) : elle persévère dans la défense des intérêts de la commune de Jabrya, soutenue, cette fois-ci par les citoyens et des membres de cette soi-disant majorité qui attendent le moment opportun pour réagir, briser ce silence et … se libérer du bât !
En effet, les quatre conseillers usfpéistes, qui constituent l’opposition, décidés de défendre les intérêts de la commune, d’assumer leurs responsabilités de vrais représentants et de porteurs de projets prometteurs, n’ont pas manqué d’enclencher un débat sérieux et responsable, pour que leur présence ne soit, sous aucun prétexte, empreinte de balivernes que monsieur le président voulait passer pour des vérités(!). Les discussions ne doivent nullement être oiseuses ! (Sic). Ainsi les représentants n’ont-ils cessé de soulever les dysfonctionnements enregistrés dans la gestion des affaires de la commune, de parler des projets qu’il aurait fallu réaliser puisque monsieur le président l’avait, à maintes reprises, promis pour assurer le développement économique, social et culturel de la commune.
Par ailleurs, Hassan Iraoui, n’a pas manqué de rappeler à Tahar Chakir qui «colle au dos d’Ouled Jaber depuis 1992» et veille avec l’appui de certains agents d’autorité, à ce que les populations demeurent amorphes, n’a pas manqué de lui rappeler les attributions du conseil communal selon la charte communale: «Le conseil communal ne vote-t-il pas, monsieur le président, un projet de plan de développement communal? Ne propose-t-il pas des actions à entreprendre avec ses partenaires? N’est-il pas habilité à initier une action propre à favoriser et à promouvoir le développement local et de l’emploi ? N’arrête-t-il pas les conditions de conservation, d’exploitation et de mise en valeur du patrimoine forestier? Pourquoi nous n’avons reçu les convocations qu’aujourd’hui, alors que les autres avant?». «Où en sommes-nous de tout cela? Pourquoi on n’a jamais reçu les rapports des sessions? Pourquoi vous n’avez rien fait depuis que vous êtes à la tête de cette commune?», finit par conclure Hassan.
Les questions restent intentionnellement sans réponse!
De son côté, le conseiller Mohamed Jarray demande au président d’expliquer à l’assistance comment les montants inscrits au budget ont été dépensés. «Où sont passés les six cent mille dirhams? Qui s’en est servi? A qui cet argent a-t-il profité? Si cette somme d’argent n’a pas été dépensée, que devons-nous en faire? Nous voulons, monsieur le président, une réponse claire et satisfaisante car les citoyens attendent, sur le gril, une réponse, votre réponse!», faisant ensuite remarquer au président que «le bureau de la commune est paralysé» et voulant savoir «pourquoi rien n’a été fait pour cette partie de ce «croissant maudit» (expression dont Tahar Chakir se plaît à être le précurseur !), Jerray s’interroge : «Qu’est-ce que la commune a récolté de vos relations avec vos amis ministres ?»
«Qu’est-ce que la commune de Jabrya a récolté de vos relations avec les ministres que vous avez côtoyés dans les partis auxquels vous avez appartenu ? Nous en avons assez, monsieur le président!», conclut Jerray. Les deux autres ne cessent de rappeler au président de « poser pied à terre et d’arrêter de trop parler d’autre chose et de laisser les problèmes de la commune empirer : la commune a besoin de projets, a besoin de profiter de ses potentialités humaines et financières : toute l’infrastructure fait défaut».
Et l’intervention du président ne tarde pas de plonger l’audience dans les méandres d’un long discours où chiffres, noms qui ont du poids dans les institutions, dates de visites, rencontres illustres, bouleversant ainsi la finalité que devait avoir une réunion dont l’ordre du jour n’est pas moins intéressant.
En outre, rien n’a été arrêté si ce n’était une déception immense et un mécontentement énorme; chose qui a poussé quelqu’un à grommeler et bredouiller : «Allahouma inna hada mounkar!», mettant sa «taraza» sur sa tête, avant de rentrer chez lui pour consommer, comme les autres qui ne sont pas mois nombreux, sa déception et son incapacité de faire quelque chose!
Vous avez, là, tous les ingrédients d’une session «extraordinaire!».