-
Le Polisario prépare ses miliciens pour une nouvelle fermeture de Guerguerat avant octobre
-
Le Mouvement pour la paix au Sahara perturbe les calculs des séparatistes
-
Un chauffeur de camion arrêté à Agadir en possession de 589 kg de chira
-
L’OMDH-Casablanca sensibilise des élèves contre les dangers d’Internet
-
L’AESVT organise sa "Semaine verte 2020" dans 25 villes du Royaume
Selon les termes d’une lettre envoyée conjointement au ministre de l’Intérieur, au ministre de la Justice, au wali de la région de Marrakech-Tensift-El Haouz, au gouverneur d’Essaouira ainsi qu’au président du Conseil communal d’Imintlit dont la gestion unilatérale et les manquements ont été mis à l’index, les 11 signataires ont décidé de boycotter toutes leurs activités représentatives ainsi que les opérations électorales en signe de protestation contre des irrégularités.
La lettre qui soulève la gestion individualiste et hasardeuse du président de la commune en l’absence totale de toute forme de contrôle, refuse les procès montés contre les édiles de l’opposition et cite à la fois les différentes facettes d’enclavement de la commune dont les trois-quarts de la superficie manquent d’eau potable, la moitié manque d’accès et de routes aménagées, et qui continue à souffrir de la médiocrité des services sociaux tels l’enseignement et la santé.
La lettre impute la responsabilité de cette situation alarmante au président de la commune qu’elle tient pour responsable du blocage du projet d’approvisionnement des arrondissements 1, 2, 3, 8 et 13 en eau potable, tout en utilisant, d’après la lettre en question, les moyens et les engins de la commune à des fins personnelles,.
Les 11 édiles demandent aux autorités compétentes de donner suite à la mission d’inspection effectuée quelques mois auparavant par la Cour régionale des comptes, en insistant encore une fois sur la nécessité d’ouvrir une enquête transparente et rigoureuse sur la gestion de la commune depuis 1992.