
-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Il raconte l’histoire d’un chauffeur de taxi immigré au Québec qui surprend son fils adolescent en train de préparer ses valises pour aller rejoindre un groupe de combattants jihadistes en Syrie. L’oeuvre est destinée, d’après le réalisateur, à sensibiliser au danger que font planer les réseaux terroristes sur les jeunes gens, mais aussi à inciter les communautés et familles à en prendre conscience comme il se doit. “A travers ce court métrage, je tiens à sonner l’alarme pour que nos enfants ne tombent pas victimes de la radicalisation”, a déclaré à la MAP Abdel Omary, qui se dit heureux d’aller à la rencontre du public et des critiques sur des questions d’une telle importance.
Il a affirmé qu’en tant que jeune réalisateur, la participation à des manifestations cinématographiques s’avère d’une grande utilité en ce sens qu’il peut voir de près la réaction du public et des critiques. Le film “Au pays des merveilles” relate l’histoire de Leila Laabidi, une femme prétentieuse vivant dans le luxe, à l’ombre d’un époux riche, qui se retrouve après le décès de ce dernier obligée d’aller chercher sa dépouille dans un village lointain. Le chemin vers sa destination sera parsemé de difficultés et de situations burlesques mais c’est le village lui-même qui risque de poser problème.
“Je voulais présenter le problème des populations vivant dans des régions lointaines et qui souffrent durant la saison d’hiver. Il s’agit de passer mon message à travers l’outil que je maîtrise le mieux, le cinéma”, a-t-elle dit. La projection des deux films s’est déroulée en présence d’un parterre de diplomates, d’artistes et d’intellectuels aux côtés d’un large public de la communauté marocaine.
A cette occasion, Lahoucine Rahmouni, conseiller à l’ambassade du Royaume au Canada, a mis en avant l’importance de ce festival qui se déroule à Montréal, ville réputée être un espace traditionnel d’échange et de dialogue. Il a dans ce sens appelé à mettre à profit la présence d’un ensemble d’acteurs pour engager une réflexion profonde en vue d’identifier des pistes de collaboration Maghreb-Canada, Maghreb-Québec, en explorant des pistes innovantes dans la perspective d’amorcer un partenariat gagnant-gagnant en matière cinématographique. Il s’agit aussi, a-t-il relevé, de conforter l’élan de coopération diversifiée qui existe entre le Maroc et le Canada en général et surtout avec le Québec. Organisé du 2 au 31 mars, le FFMM a pour ambition de faire découvrir au public montréalais les créations cinématographiques maghrébines et de permettre aux réalisateurs maghrébins d’atteindre le public nord-américain.