
Le réalisateur s’exprimait à l’occasion de la projection au Palais des Congrès du long métrage “Sara” dont il est le réalisateur. Entouré de l’équipe du film, monté sur scène juste après l’hommage rendu à Mohamed Khouyi, il a ajouté que le FIFM l’honorait “en programmant son film”.
“Sara” constitue une véritable consécration pour Saïd Naciri puisqu’il en est le réalisateur, le scénariste et l’interprète de l’un des rôles principaux, Abes, le trentenaire endurci. Aux côtés de la jeune Imane Nakhad, 10 ans, qui joue le rôle de Sara, une petite fille débrouillarde commettant de petites arnaques avec ce dernier pour survivre.
Il est à noter que l’actrice Leila Hadioui tient également l’un des rôles principaux dans cette production d’1h40, celui de la jolie Sanae. Une femme d’affaires qui se révèle être pour Abes et Sara une opportunité.
Soulignons que c’est la première fois qu’une petite fille est l’actrice principale dans un long métrage marocain.
Said Naciri a souligné que “Sara est un film très simple, inspiré d’une comédie américaine”. D’après le réalisateur, cet opus a été influencé par “La petite arnaqueuse” de James Bellucci et Cruly Sue, film réalisé il y a 40 ans.
L’histoire y est quasi similaire : celle d’une petite fille vivant dans la rue avec son tuteur, commettant larcins et arnaques, dont la vie est bouleversée lors d’une rencontre avec une femme d’affaires.
S’adressant à la salle au sujet de son film avant sa projection, Saïd Naciri a très ironiquement lancé en darija : “Je ne vais pas vous raconter l’histoire de ce film, mais si vous ne l’aimez pas, ne partez pas. Car j’aurais honte devant tous les étrangers!”
Un film que le public a indéniablement apprécié, l’auditoire a ri à gorge déployée en suivant les aventures de la petite Sara. Une splendide soirée pour fêter le 7ème art.
Il est à rappeler que le film “Sara” a été projeté dans le cadre du “Coup de cœur” de cette 13ème édition. Outre ce film, ce rendez-vous met également en valeur trois autres longs-métrages marocains : “Derrière les portes fermées” de Mohammed Ahed Bensouda, “C’est eux les chiens” d’Hicham Lasri et “Kanyamakan” de Saïd Naciri.