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«Créé en 2015, Saraha Lab permet aux étudiants, sans expérience cinématographique, de partager avec le public les spécificités socioculturelles propres aux populations du Sahara marocain notamment des régions de Ouarzazate, Dakhla, Guelmim et Smara», a indiqué Hakim Belabbes, réalisateur maroco-américain et initiateur de ce projet lors d’un débat ayant suivi la projection de ces films. Pour la première année, quatorze films ont été réalisés avec un minimum de frais, a-t-il souligné, relevant que cette initiative, totalement autofinancée, est de bon augure pour l’avenir des films documentaires et des autres genres de la production cinématographique dans les provinces du Sud.
Pour sa part, Hammadi Guerroum, critique de cinéma, et cofondateur du projet, a relevé que ce n’est que le début pour cette initiative qui continuera de servir de «plateforme universelle à la recherche de talents cachés et de potentiels inexploités pour explorer l’esprit et l’âme sahraouis qui se caractérisent par sa spiritualité très profonde». D’après M. Guerroum, ce projet inédit ambitionne également d’être le noyau d’un nouveau cinéma marocain qui se démarque par sa simplicité, son économie de moyens, et sa créativité et originalité. Pour ces créateurs sahraouis, cette expérience cinématographique a été l’occasion de redécouvrir leur patrimoine et de transmettre au public, au Maroc et ailleurs, leur propre vision de ce legs ancestral.








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