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Les deux récits se côtoient, durant les 90 minutes de projection, pour mettre en lumière deux éléments fondamentaux et deux moments forts dans la vie de chaque être humain, à savoir la mort et la naissance. Des moments autrefois sacrés dans le passage sur terre de l'Homme, mais qui ont perdu de leur aura en raison d'un tissu social déchiré.
Le film reflète à quel point ces piliers de la vie sont banalisés et déstabilisés, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le coréalisateur du film Abdoulaye Dao, expliquant que l’homme qui se retrouve devant une réalité choquante, comme le cadavre de son ami que personne ne veut inhumer ou encore le nouveau-né ramassé dans un carton, a la preuve qu'il vit au sein d'une société déstabilisée, en manque de cohésion et d’unité.
Mais le film porte également des messages nobles tel que l’amitié indéfectible qui ne cède pas face aux obstacles et aux difficultés de la vie, a-t-il ajouté, précisant que le personnage de Rasmane Zonga, l’ami du défunt, incarne parfaitement cette valeur à travers tous les efforts qu'il a mis en œuvre pour pouvoir enterrer le corps de son ami. Des actions de solidarité de nature à réparer le tissu social, a estimé M. Dao.
"Duga, les charognards" est en compétition avec huit d'autres films pour les prix de ce festival, à savoir "Entre deux mers" du réalisateur Anas Tolba, "Un œil sur Juliette" de Kim Nguyen, "Kaos" de Semir Aslanyurk, "Hala Madrid Visca Barça" du réalisateur Abdelilah Eljaouhary, "Les saisons de la soif" d’Abdelhamid Zoughi, "Mon cher enfant" de Mohamed Ben Attia, "Musk" de Humaid Al-Suwaidi et "le Tazzeka" de Jean Philippe Gaud.