
Les Etats-Unis ont imposé une série de sanctions frappant les pays et les institutions important du pétrole iranien et l'Union européenne a décrété un embargo sur le pétrole iranien pour inciter Téhéran à renoncer à ses activités nucléaires jugées suspectes.
La République islamique est soupçonnée par l'Occident de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme nucléaire civil. Téhéran dément et assure que son programme atomique est destiné uniquement à produire de l'électricité.
"Le pays surmontera les pressions économiques pesant actuellement sur le régime islamique", a déclaré le Guide suprême de la Révolution iranienne, lors d'une réunion des responsables du régime tard mardi, à laquelle assistaient notamment le président Mahmoud Ahmadinejad et le président du parlement Ali Larijani.
"Les puissances occidentales ont explicitement indiqué qu'elles allaient accentuer la pression et les sanctions pour contraindre les autorités iraniennes à revoir leurs calculs", a-t-il ajouté.
"Non seulement nous ne reconsidérerons pas notre position mais, même en cas de nouvelle résolution, nous continuerons dans cette voie."
Ali Khamenei, qui détient l'autorité suprême en Iran sur le programme nucléaire et les affaires de politiques étrangères, a également appelé la classe politique à ne pas se chamailler publiquement.
La gestion économique du pays a été vivement critiquée ces derniers temps par les rivaux conservateurs de Mahmoud Ahmadinejad qui reprochent au chef de l'Etat de ne pas avoir pu empêcher la hausse des prix alimentaires.
"Il y a effectivement des problèmes mais vous ne pouvez pas les imputer à tel ou tel parti", a-t-il dit. "Vous devriez éviter les disputes inutiles (...) pour aider à préserver l'unité du pays et les autorités devraient savoir que ces actions ne leur apporteront ni honneur ni prestige aux yeux des Iraniens."