Le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, et l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, le Norvégien Tor Wennesland, sont attendus à Oslo.
Il s'agira de la troisième réunion de l'"Alliance internationale pour la mise en oeuvre de la solution à deux Etats", dont la création avait été annoncée en septembre dernier en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
"Si nous devons continuer à oeuvrer pour mettre fin à la guerre (à Gaza, ndlr), nous devons également travailler pour une solution durable au conflit qui garantisse l'autodétermination, la sécurité et la justice à la fois pour les Palestiniens et pour les Israéliens," a souligné le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, dans un communiqué.
"Il existe un large soutien à la solution à deux Etats, mais la communauté internationale doit faire encore plus pour en faire une réalité", a-t-il ajouté.
Si des représentants de plus de 80 pays et organisations devraient assister à l'organisation, aucune participation officielle israélienne n'a été annoncée.
La Norvège a, conjointement avec l'Espagne et l'Irlande --rejointes ensuite par la Slovénie--, reconnu l'Etat de Palestine en mai dernier, s'attirant les foudres des autorités israéliennes.
Déclenchée par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza a ravivé les discussions sur une solution à deux Etats.
Des analystes jugent cet objectif plus éloigné que jamais, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fermement soutenu par le président élu Donald Trump, étant fermement opposé à l'établissement d'un Etat palestinien.
Les deux premières réunions de cette alliance internationale avaient eu lieu fin octobre à Ryad, puis fin novembre à Bruxelles.