Prix français Trofémina 2012 : La Marocaine Touraya Bouabid lauréate exceptionnelle

Vendredi 8 Juin 2012

Mme Touraya Bouabid, présidente de l'Association marocaine d'aide aux enfants en situation de précarité (AMESIP), a reçu, lundi soir à Paris, un prix spécial du Trofémina 2012, une initiative française qui récompense des femmes de talent innovatrices et porteuses d'une certaine réussite dans leur métier.
Mme Bouabid a été distinguée par le jury en tant que "femme d'exception du monde arabe", une catégorie introduite spécialement cette année par les organisateurs de la 9ème édition de Trofémina, dont la remise des prix a eu lieu lors d'une soirée de gala à l'Institut du monde arabe (IMA).
Elle rejoint cinq autres femmes françaises d'exception récompensées cette année dans les domaines du business, de la culture, de l'hôtellerie-voyages, des médias et sciences, et de la recherche et technologie.
La Franco-afghane Chekeba Hachemi, présidente et fondatrice de l'Association "Afghanistan libre", a pour sa part été récompensée par le jury pour son action "humanitaire", une autre catégorie créée spécialement cette année.
Mme Bouabid a dit partager cette distinction avec des "femmes d'exception qui travaillent dans l'ombre au Maroc au service de l'humanité".
Pour elle, cette "belle reconnaissance" récompense une action de plusieurs années au service de l'enfance au Maroc, notamment à la tête de l'AMESIP dont elle est la fondatrice en 1996.
"C'est toujours valorisant quand un travail qui est fait avec coeur et beaucoup d'amour est reconnu", a-t-elle confié à la MAP, se disant "renforcée" dans ses convictions.
La présidente de l'AMESIP s'est aussi dite surtout fière d'avoir réussi à "sortir des milliers d'enfants de la précarité, à leur apprendre à lire et à écrire, à leur redonner dignité et à les voir s'épanouir et devenir capitaines de leur destin".  En outre, a-t-elle ajouté, depuis que l'association est reconnue d'utilité publique, en 1998, elle a pu étendre son champ d'action à la formation, à travers la création de l'Ecole nationale du cirque, en 1999, de l'Ecole des métiers du cheval, à la Maison des Nouveaux départs, dédiée à la désintoxication des jeunes enfants à Aïn Atiq, ou encore de l'Ecole des métiers de bouche, qui sera ouverte en collaboration avec l'INDH à Sidi Moussa (Salé).

MAP

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