Prix Sharjah de la critique des arts plastiques

Le chercheur marocain Mohamed Zoubairi parmi les lauréats


Libé
Jeudi 30 Décembre 2021

Le chercheur marocain Mohamed Zoubairi figure parmi les lauréats du Prix Sharjah de la critique des arts plastiques, a annoncé mercredi la direction de cette 12ème édition. Lors de cette compétition culturelle organisée sous le signe "La distance entre arts plastiques et scénographie", M. Zoubairi s’est classé en deuxième place grâce à son oeuvre intitulée "Arts plastiques et scénographie, de l'accompagnement à l’identification".

Le chercheur irakien Kazem Nouir a remporté le premier prix pour son travail «Approches entre scénographie et arts plastiques», tandis que le Tunisien Bourhan Ben Aribia est arrivé troisième pour sa recherche "Relation des arts modernes et contemporains avec la scénographie : forme et concept dans l’expérience de la créativité contextuelle".

Lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des lauréats, qui s’est déroulée en présence d’une pléiade de critiques arabes, le secrétaire général du Prix de Sharjah de la critique des arts plastiques, Muhammad Ibrahim Al Qasir, a déclaré que le prix a pu assoir depuis son lancement en 2008 une nouvelle ère de la critique de l'art plastique arabe, notant qu'il a occupé pendant plus de dix ans une place prépondérante dans la promotion du concept visuel, d'une part, et le soutien de la critique arabe de l’autre.

Il a ajouté que le prix vise à soutenir la recherche liée aux arts visuels et esthétiques dans le monde arabe, à la faveur de son caractère unique incarné par les recherches qu'il présente et la conscience artistique qu'il promeut dans la région.

 


Bouillon de culture

Littérature
 
''En compagnie de feu Abdelhadi Boutaleb à l'occasion de la commémoration du 12ème anniversaire de son décès (des pensées, des opinions et des propositions)" est l'intitulé d'un ouvrage paru récemment à l'initiative de la Fondation Abdelhadi Boutaleb.

Ce livre de 93 pages (petit format) comprend ''une série d'articles dans lesquels le disparu livre des réflexions sur des sujets ayant trait aux domaines politique, social et culturel'', lit-on dans la préface.

Les sujets portent tout précisément sur l'action diplomatique, la question de l'intégrité territoriale, la femme, les droits de l'Homme et sur d'autres questions concernant le monde arabo-islamique.

Au total, le livre réédite onze articles signés par feu Abdelhadi Boutaleb, entre autres, ''Abdelhadi Boutaleb et l'action diplomatique'', ''le Sahara marocain et les derniers développements'', ''Abdelhadi Boutaleb et la réforme de l'enseignement'' ou encore ''En marge du débat sur le nouveau modèle de développement : Abdelhadi Boutaleb et la dimension culturelle dans le plan de développement''. Des articles illustrés par des photographies renseignant sur différentes périodes dans la vie de l'auteur.

L'anniversaire de la disparition de cet académicien, penseur, homme politique et diplomate, une des figures majeures dans l'histoire contemporaine du Maroc, est commémoré le 16 décembre de chaque année.

Lauréat de l'Université Al Qaraouine, feu Abdelhadi Boutaleb a enseigné au collège Royal. Il a aussi occupé le poste de ministre du Travail et des Affaires sociales lors du premier gouvernement au lendemain de l'indépendance du Royaume.
 
Photographie
 
La photographe franco-suisse Sabine Weiss, grande représentante de l'école française humaniste, est décédée mardi à son domicile à Paris à l'âge de 97 ans, rapportent les médias locaux citant sa famille et son équipe.

Née en Suisse en 1924 et naturalisée française en 1995, Sabine Weiss résidait à Paris où elle avait installé son atelier boulevard Murat depuis 1949.

Dernière représentante du courant de la photographie humaniste français, l'artiste a gagné sa vie comme photographe de mode et de publicité. Mais c'est pour son travail personnel en noir et blanc, poétique et empathique, réalisé dans la rue, à Paris surtout, que Sabine Weiss est connue.

Elle l'est pourtant moins que Robert Doisneau, Willy Ronis ou d'autres figures de la photographie humaniste, un courant qui s'intéressait à la condition, au quotidien des hommes et des femmes, portant sur eux un regard empathique et bienveillant.
Pionnière de la photo d'après-guerre, Sabine Weiss était également connue pour ses photos de mode parues dans Vogue.

Lauréate du Prix Women in Motion in 2020 de la photographie, remis officiellement à Arles en 2021, elle a fait l'objet de quelque 160 expositions à travers le monde.

Sabine Weiss a décidé de léguer au Musée de l'Elysée à Lausanne (Suisse), son fonds d'archives, soit 200.000 négatifs, 7.000 planches contact, 2.700 vintage, 2.000 tirages modernes et 2.000 diapositives.


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