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Plus de 24 heures après le lancement de son attaque dans l'est de l'Algérie, près de la frontière libyenne, un groupe se présentant comme la "katiba des Moulathamine" affirme détenir 41 otages dont des Américains, des Japonais et des Européens et demande l'arrêt de l'opération française Serval au Mali.
Les preneurs d'otages disent disposer de plusieurs dizaines de combattants armés de mortiers et de missiles antiaériens sur place et dans les environs de Tigantourine, à 100 km environ de la frontière algéro-libyenne, dans une région qui assure environ 10% de la production algérienne de gaz naturel.
Washington a de son côté confirmé la présence d'Américains parmi les otages, sans préciser leur nombre. En déplacement à Rome, Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, a pour sa part affirmé que "les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires et appropriées pour faire face à cette situation".
A Paris, les autorités n'ont toujours pas confirmé la présence de Français parmi les otages mais la chaîne de télévision France 24 a diffusé jeudi l'enregistrement d'un témoignage présenté comme celui d'un Français retenu selon lequel des Japonais, des Norvégiens, des Philippins, des Sud-Coréens et des Malaisiens figurent aussi parmi les otages.
Selon le gouvernement algérien, les assaillants sont dirigés par Mokhtar Belmokhtar, un vétéran d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui a fondé son propre groupe en décembre dernier. Ils ne seraient originaires ni du Mali, ni de Libye, "ni d'aucun autre Etat frontalier".
Les preneurs d'otages exigent la fin des opérations militaires françaises au Mali, a rapporté l'agence de presse mauritanienne Ani. Et Sahara Media, une agence proche des insurgés, a déclaré que l'attaque avait été menée "en réaction à l'ingérence flagrante de l'Algérie autorisant l'usage de son espace aérien par l'aviation française pour mener des raids contre le Nord du Mali".
Même si le président François Hollande a assuré mercredi que la France n'est "pas seule" dans cette opération, les soutiens de ses alliés tardent à se concrétiser.
Leon Panetta a assuré que les Etats-Unis prenaient "très au sérieux" l'intervention militaire française et qu'ils examinaient les conditions légales nécessaires à une éventuelle assistance américaine.