La Fondation Salé pour la culture et les arts a organisé, jeudi à la Bibliothèque scientifique Sbihi, une rencontre consacrée à la présentation et à la signature de l'ouvrage "Salé qui nous a habités : traits d'une mosaïque culturelle" de l'auteur Ismaïl Alaoui, en présence d'un parterre de chercheurs et de passionnés du patrimoine culturel de la ville.
Cet ouvrage de 84 pages, au format moyen, ambitionne de retracer, dans un style alliant pédagogie et rigueur académique, les principales étapes de l’Histoire de Salé après la conquête islamique.
Selon son auteur, ce travail se veut une contribution à la mise en lumière du rôle de cette cité millénaire dans l’Histoire du Maroc, en puisant à la fois dans la recherche et le récit historique, mais aussi dans les traditions orales, la mémoire collective ainsi que dans ses propres observations dans les domaines de la politique, de la culture et de la société civile.
La rencontre, marquée par les interventions de plusieurs chercheurs en histoire, a été l'occasion de revisiter la mémoire symbolique de Salé, de mettre en valeur sa singularité historique et son identité particulière, à l’heure de profondes mutations urbaines et sociales.
Dans son allocution, M. Alaoui a souligné que l’ouvrage ne vise pas seulement à documenter le passé de la ville, mais également à esquisser son avenir, appelant à une réflexion collective sur le futur de Salé, devenue aujourd’hui une ville millionnaire sur le plan démographique, avec tous les défis que cela implique.
Il a également insisté sur l’importance de la recherche académique et archéologique pour explorer les trésors patrimoniaux que recèle la ville, tout en mettant en garde contre les risques que représente l’expansion urbaine pour son patrimoine architectural, social et culturel.
De son côté, le chercheur en histoire, Lotfi Bouchentouf, a mis en avant la valeur documentaire de l’ouvrage, saluant "sa construction rigoureuse" et la capacité de l’auteur à relier les différentes étapes historiques, politiques et sociales qui ont marqué la ville, de sa fondation à l’époque contemporaine.
Pour sa part, le chercheur Mohamed Essaâdiyen a considéré que ce livre constitue avant tout "la biographie d’une ville profondément ancrée dans la conscience de son auteur, qui l’a écrite avec passion et fidélité, en convoquant ce que Salé représente pour lui comme repère spirituel, temporel et espace de mémoire et de nostalgie".
En marge de cette rencontre, une convention de partenariat et de coopération a été signée entre la Fondation Salé pour la culture et les arts et la Bibliothèque scientifique Sbihi, visant la valorisation du patrimoine documentaire et la préservation des manuscrits et documents à valeur culturelle et historique.
Cette convention, signée par le président de la Fondation, Mohamed Lotfi M'rini, et le conservateur de la bibliothèque, Ahmed Sbihi, prévoit également le développement de mécanismes de publication et de documentation conjointes, l’organisation d’événements scientifiques et artistiques, ainsi que la mise en réseau de partenariats avec des institutions culturelles poursuivant des objectifs similaires.
Ismaïl Alaoui, figure éminente de la scène intellectuelle et politique marocaine, est né à Salé en 1940. Il a occupé plusieurs responsabilités partisanes et gouvernementales, supervisé de nombreux travaux de recherche et préside actuellement la Fondation Ali Yata.
Cet ouvrage de 84 pages, au format moyen, ambitionne de retracer, dans un style alliant pédagogie et rigueur académique, les principales étapes de l’Histoire de Salé après la conquête islamique.
Selon son auteur, ce travail se veut une contribution à la mise en lumière du rôle de cette cité millénaire dans l’Histoire du Maroc, en puisant à la fois dans la recherche et le récit historique, mais aussi dans les traditions orales, la mémoire collective ainsi que dans ses propres observations dans les domaines de la politique, de la culture et de la société civile.
La rencontre, marquée par les interventions de plusieurs chercheurs en histoire, a été l'occasion de revisiter la mémoire symbolique de Salé, de mettre en valeur sa singularité historique et son identité particulière, à l’heure de profondes mutations urbaines et sociales.
Dans son allocution, M. Alaoui a souligné que l’ouvrage ne vise pas seulement à documenter le passé de la ville, mais également à esquisser son avenir, appelant à une réflexion collective sur le futur de Salé, devenue aujourd’hui une ville millionnaire sur le plan démographique, avec tous les défis que cela implique.
Il a également insisté sur l’importance de la recherche académique et archéologique pour explorer les trésors patrimoniaux que recèle la ville, tout en mettant en garde contre les risques que représente l’expansion urbaine pour son patrimoine architectural, social et culturel.
De son côté, le chercheur en histoire, Lotfi Bouchentouf, a mis en avant la valeur documentaire de l’ouvrage, saluant "sa construction rigoureuse" et la capacité de l’auteur à relier les différentes étapes historiques, politiques et sociales qui ont marqué la ville, de sa fondation à l’époque contemporaine.
Pour sa part, le chercheur Mohamed Essaâdiyen a considéré que ce livre constitue avant tout "la biographie d’une ville profondément ancrée dans la conscience de son auteur, qui l’a écrite avec passion et fidélité, en convoquant ce que Salé représente pour lui comme repère spirituel, temporel et espace de mémoire et de nostalgie".
En marge de cette rencontre, une convention de partenariat et de coopération a été signée entre la Fondation Salé pour la culture et les arts et la Bibliothèque scientifique Sbihi, visant la valorisation du patrimoine documentaire et la préservation des manuscrits et documents à valeur culturelle et historique.
Cette convention, signée par le président de la Fondation, Mohamed Lotfi M'rini, et le conservateur de la bibliothèque, Ahmed Sbihi, prévoit également le développement de mécanismes de publication et de documentation conjointes, l’organisation d’événements scientifiques et artistiques, ainsi que la mise en réseau de partenariats avec des institutions culturelles poursuivant des objectifs similaires.
Ismaïl Alaoui, figure éminente de la scène intellectuelle et politique marocaine, est né à Salé en 1940. Il a occupé plusieurs responsabilités partisanes et gouvernementales, supervisé de nombreux travaux de recherche et préside actuellement la Fondation Ali Yata.
Bouillon de culture
Festival
Les villes de Khouribga, Oued Zem et Bejaâd abriteront, du 25 au 27 septembre, la 24ème édition du Festival national de l'art des Abidat Rma, organisé cette année sous le thème "Préserver et valoriser le patrimoine de Abidat Rma pour un développement durable".
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition vient confirmer le rayonnement culturel et artistique de ce festival en tant que rendez-vous important sur l'agenda des festivals de patrimoine au Maroc.
Le festival se veut également une occasion pour mettre en lumière le rôle de l’art de Abidat Rma dans la valorisation et la préservation du patrimoine immatériel.
Cette édition connaîtra la participation de 42 troupes et groupes issus de différentes régions du Royaume, dont 32 formations de jeunes et 10 troupes de maîtres de cet art ancestral, en plus de groupes invités représentant d’autres styles musicaux et patrimoniaux, qui animeront cinq grandes soirées ouvertes au grand public.
Le programme de cette manifestation culturelle comprendra aussi un colloque autour du thème “La migration dans le patrimoine musical populaire : le cas de Abidat Rma,” avec la participation d’un parterre de chercheurs et d’universitaires.
Au programme figurent également un carnaval, un spectacle théâtral destiné aux enfants, et des halqas culturelles dans les places publiques de plusieurs communes de la province, ainsi que des concerts dédiés aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.
Ce festival est organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication-Département de la Culture-, en partenariat notamment avec la province de Khouribga, et les collectivités territoriales de Khouribga, Oued Zem et Bejaâd, avec le soutien du Groupe OCP.
Les villes de Khouribga, Oued Zem et Bejaâd abriteront, du 25 au 27 septembre, la 24ème édition du Festival national de l'art des Abidat Rma, organisé cette année sous le thème "Préserver et valoriser le patrimoine de Abidat Rma pour un développement durable".
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition vient confirmer le rayonnement culturel et artistique de ce festival en tant que rendez-vous important sur l'agenda des festivals de patrimoine au Maroc.
Le festival se veut également une occasion pour mettre en lumière le rôle de l’art de Abidat Rma dans la valorisation et la préservation du patrimoine immatériel.
Cette édition connaîtra la participation de 42 troupes et groupes issus de différentes régions du Royaume, dont 32 formations de jeunes et 10 troupes de maîtres de cet art ancestral, en plus de groupes invités représentant d’autres styles musicaux et patrimoniaux, qui animeront cinq grandes soirées ouvertes au grand public.
Le programme de cette manifestation culturelle comprendra aussi un colloque autour du thème “La migration dans le patrimoine musical populaire : le cas de Abidat Rma,” avec la participation d’un parterre de chercheurs et d’universitaires.
Au programme figurent également un carnaval, un spectacle théâtral destiné aux enfants, et des halqas culturelles dans les places publiques de plusieurs communes de la province, ainsi que des concerts dédiés aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.
Ce festival est organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication-Département de la Culture-, en partenariat notamment avec la province de Khouribga, et les collectivités territoriales de Khouribga, Oued Zem et Bejaâd, avec le soutien du Groupe OCP.