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Editée sous format “Beau livre” (Edwynn Houk Gallery, 2009), cette monographie de 90 pages rassemble les dernières œuvres photographiques de l’artiste marocaine que le public français a appréciée lors du Salon “Photo Paris”, tenu récemment dans l’espace Carrousel du Louvre.
Dans ce travail, Lalla Essaydi pare les corps de ses modèles, vêtues d’habits traditionnels, de calligraphies faites au henné tout en leur faisant prendre des postures inspirées par les peintures de l’Orient du 19ème siècle.
Les écritures arabes, transcrites dans un style poétique, n’ont pas uniquement un objectif esthétique, selon la photographe marocaine, précisant qu’il s’agit d’un texte autobiographique à travers lequel elle raconte sa vie, ses expériences, ses réflexions...
Il s’agit d’un moyen d’exprimer la complexité des sociétés arabes où les femmes doivent s’affirmer, a-t-elle confié à la MAP.
Née à Marrakech en 1956, Lalla Essaydi a quitté le Maroc à l’âge de 16 ans pour s’installer dans un premier temps à Paris où elle avait obtenu un diplôme dans les Beaux-Arts et en photographie. Elle s’était rendue ensuite aux Etats-Unis pour poursuivre ses études.
Cela ne l’empêche pas de préserver des liens “très étroits” avec le Maroc qui reste “sa principale source d’inspiration”. D’ailleurs, l’ensemble de ses modèles sont des Marocaines et ses images sont, pour la plupart, réalisées à Marrakech, sa ville natale, malgré le fait qu’elle soit établie actuellement dans le pays de l’oncle Sam.