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Selon les organisateurs, cette manifestation culturelle s'inscrit dans le cadre de la célébration du 51-ème anniversaire de la visite, en 1958, de feu SM Mohammed V à M'hamid El Ghizlane, dont le discours a marqué la mémoire collective locale et nationale.
"Le festival prend le nom de Taragalte, qui n'est autre que l'ancien nom de M'hamid El Ghizlane, selon l'ethnologue Jacques Meunier", a déclaré Halim Sbai, président de cette première édition, qui souligne l'importance des liens entre le passé, le présent et le futur.
L'occasion sera également propice pour présenter un menu musical traditionnel, riche et varié, puisant dans le patrimoine culturel populaire du désert de la région nord-africaine. Des Méharées dans le désert et des projections de films sur le désert sont également prévues au programme de cette édition.
La dimension écologique sera fort présente, notamment à travers la décision de faire du site du festival un lieu désempli de tous les engins motorisés. Les festivaliers s'y rendront à dos de dromadaires ou marcheront ou emprunterons des chariots.
Quant à l'aspect international de ce festival, il reste manifeste, à la faveur de la participation de plusieurs troupes populaires en provenance de pays disposant de profondeur désertique, en l'occurrence du Mali, d'Algérie, de Mauritanie et du Burkina Faso. Des troupes locales et nationales seront également présentes dont Rgabi et Bounou de M'hamid El Ghizlane, Guedra de Guelmim, Ahwach de Ouarzazate, Rokba de Zagora, Hassani de laâyoune et Herma de Tata Gnaoua d'Essaouira.
De nombreuses activités sportives (course de dromadaires), culturelles (dédicaces et gastronomie) et écologiques (désensablement d'un village) figurent au programme de cette manifestation à laquelle prendront part des délégations du festival de paléo de Suisse et de la fondation Sahara Roots des Pays-Bas.
Les participants entreprendront, trois heures durant, une marche à travers les ksours de Talha, Aït Issa Oubrahim, Ouled Youssef, Znaga, avant d'atteindre le site du festival qui aura lieu à Sidi Khalil, à la limite de la palmeraie, ancien point de départ des caravanes pour Tombouctou et Taoudenni.